Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/485

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mais ce ne fut que long-temps après, que je connus tout le prix de son amitié et la solidité de ses affections. Le jour suivant il partit pour l’Écosse où sa mère étoit mourante ; et malheureusement je le perdis de vue pendant un assez long intervalle.

Je fis un abandon légal de toutes mes prétentions sur le comté héréditaire de Glenthorn et je disposai tout pour mon voyage. Pendant ce temps la pauvre Ellinor ne se montra pas une seule fois au château. J’allai la voir pour la consoler de mon départ. Mais silencieuse et tranquille au dehors, elle ne voulut point être consolée.

« J’ai assez de quoi m’affliger, dit-elle ; je sais bien comment tout cela finira ; je le sais comme si vous me le disiez. On ne peut rien cacher à une mère, non, il est inutile de vouloir