qui s’y établiront, d’en faire construire de nouveaux. Nous leurs avons permis et permettons de prendre dans nos bois et forêts desdits lieux tout le bois qui leur sera nécessaire à cet effet, ensemble pour chauffages et usages pendant ledit tems de six années, dont la délivrance leur sera faite par les Officiers des lieux, sans pour ce payer aucune chose.
Et pour faciliter en toutes façons l’exécution des présentes, en prévenant tous les obstacles qui se pourroient rencontrer, et qu’il pourroit arriver que plusieurs particuliers qui prendroient résolu ion de s’habituer dans lesdits Païs en seroient détournés pour n’y avoir aucune retraite, ni des moyens suffisans pour y construire des maisons ; bien informé d’ailleurs du zèle et affection que nôtre cher et bien aimé Cousin le Duc Mazarini a porté dans le rétablissement des Païs dont nous lui avons confié le gouvernement, tant pour les grandes qualités qu’il possède, que pour les importans et signalés services qu’il nous a rendus en diverses occasions et pour le mérite du nom qu’il porte, dont la mémoire nous sera toujours aussi chère que considérable à toute la Frances : Nous avons permis et permettons par cesdites présentes à nôtre Cousin le Duc de Mazarini de faire construire dans lesdits Païs telle quantité de maisons qu’il verra bon être, prendre et faire abattre les bois qui seront nécessaires, à cet effet y joindre et unir telle quantité desdites terres et autres héritages incultes ou abandonnés qu’il sera jugé à propos, les affermer, mettre en recette ou inféoder et en tirer les profits, revenus et émolumens, et généralement faire toutes les choses qui seront nécessaires pour le bien de nôtre service, et l’utilité et avantage desdits
