Page:Eggermont - Le Japon, histoire et religion.djvu/76

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On peut croire que c’est en expiation de son ingratitude que le souverain, quelque peu désabusé, accorda à Mitchisané les bénéfices de l'apothéose et lui décerna toutes sortes de dignités posthumes. La victime des Foudjiwara est encore de nos jours honorée à l’égal d’un dieu par le peuple et par les lettrés, ce dont témoignent surabondamment les temples votifs qui lui sont consacrés sur tous les points du Japon.