Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/143

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Mes poumons qui rugissent
Sortent par mon orteil,

De vastes perspectives
Déroulent à mes yeux
Des splendeurs primitives
L’infini radieux.





Je crois voir les murailles
Perdre par leurs entrailles
Leurs humides écailles
En globes incertains,
Et la terre bouillonne
Comme l’orge en la tonne,
Et le chaos entonne
Son cri dans les lointains.