Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/152

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Verse, mystérieuse,
Ce qui fait l’homme fort.

C’est la source infinie
Dont les flots débordants,
Dans leurs seins fécondants
Contiennent le génie.






Ô William Shakespeare ! intrépide plongeur
De ce vaste océan qu’on nomme l’âme humaine,
Toi, dont la main hardie et le pied voyageur
Des sombres passions connaissent le domaine,

Si le vent du génie au fond de ton cerveau
Fit éclore le monde éblouissant du drame,
Si la lyre créa, dans un moule nouveau,
L’écho de tous les chants qui palpitent dans l’âme,