Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/178

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Alors de ses liens mon âme délivrée
Jaillira, radieuse et de ciel enivrée.
Vers ce céleste Éden où ma félicité
Vivra dans tes beaux yeux son immortalité !


prière.

Dieu des cieux et des mondes
Qui gouvernes les ondes,
Jette de ta hauteur un regard de bonté
Sur les douleurs profondes
De mon cœur dévasté !

Donne-moi l’espérance
Que ma longue souffrance
S’endormira bientôt dans les bras de la mort,
Et que mon existence
S’éteindra sans remord !