Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/187

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Mais le vent comme un souffle a caressé mes yeux,
Le simoun s’est enfui loin de mes pas avides,
La foudre à mon approche a remonté les cieux,
La mer m’a rejeté de ses abîmes vides.

Le repos, le repos ! la tombe ou le sommeil !
Mais le repos paisible à l’ombre des feuillages,
Loin des plaines sans fin où pèse le soleil,
Près de la source ombreuse où causent les villages.

— Mais le ciel s’est ouvert et le Maître a parlé ;
Il faut marcher toujours sur ma route éternelle,
Il n’est pas d’avenir ouvert à ma prunelle,
Le passé ne luit pas sur mon front désolé.

Satrapes au front pâle,
Rois des fières cités
Dont la verge papale
Bat les peuples matés,