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OÙ EST-IL ?




I

Les pelouses des cieux où chantent les étoiles,
Paisibles, s’endormaient aux genoux de la nuit,
Le crépuscule humide épandait ses longs voiles
Sur le front des forêts qui pleuraient leur ennui :
J’étais au pied d’un mont et les rumeurs des villes
M’apportaient les sanglots des discordes civiles ;
Alors il s’éleva
Au fond de ma poitrine un dégoût invincible,