Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/80

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Les parfums des blonds orients
Où les Turcs vers Mahmoud s’aigayent,
Des Otahitis souriants
Que les larges baisers égayent ;

Les vagues modulations
De la danse des Bayadères,
Les ardentes émotions
Des coupes pleines de madères ;

La valse au vol silencieux
Des esprits couronnés de nimbes
Dont le corps frêle et gracieux
Tremble, inachevé, dans les limbes ;

Sous les taillis des bois sacrés
La course douteuse des nymphes,
Dont les tons blancs des dos nacrés
Révèlent de secrètes lymphes ;