Sions dans la section médiane pour l’inclinaison de 6°. Ces pressions sont rapportées à une vitesse de 10 m par seconde el exprimées en millimètres d’eau ou en kilogrammes par mètre carré. Nous avons choisi l’angle de 6°, qui est l’angle moyen du vol, el nous n’avons fait de mesures que dans la section médiane, parce qu’aux faibles inclinaisons la répartition des pressions est assez sensiblement uniforme sur toute la longueur de l’aile.
Cette répartition est au
contraire très variable dans
le sens de la profondeur. Près
du bord d’attaque, elle atteint
2,5 mm ou 2,5 kg par mètre
carré comme pression sur le
dessous de l’aile, et 11 mm ou
i i kg par mètre carré comme
dépression sur la face dorsale,
de l’aile. La pression lolale
monte donc à 15.5 kg par mè¬
tre carré dans les régions voi¬
sines du bord d’attaque pour
la vitesse de 10 miser. Pour
la vitesse de 20 m qui est cou¬
rante, cette pression unitaire
doit être multipliée par q. el
pour celle de 30 m qui est par-
lois atteinte, par 9. On arrive ainsi aux pressions énormes de 120 kg par mètre carré, cliillre qui, liés probablement, dépasse de beaucoup ce que pouvaient supposer les constructeurs d’aéroplanes. Les ncr-Echelle deVeilcl/s
Pressions sur la face concave
d° convexe
l’ic.. /,8. — Répartition des pressions sur J ;i /i/jiio médiane <Je l’aile n° 10 inclinée n 6e. vures de l’aile et les tendeurs dans celle région doivent être calculés en conséquence. Cette remarque est d’autant plus utile qu’elle s’applique à presque toutes les ailes que nous avons étudiées. Il n’y a qu’un moyen de réduire ces pressions excessives : c’est do mieux les répartir sur la surface de l’aile en donnant au bord d’attaque une forme appropriée (voir p. 96, aile n" 8) (1).
1) l’otie les vitesses de i5o l ;m (^o misée) qu’on envisage déjà comme réalisables