L’angle de vol normal est voisin de 50 ; il correspond à une vitesse de 80 fan/A, soil 22 nijsec, et à un poids O de $20 kg (1). C’est bien à ce poids que conduisent nos diagrammes. En effet, pour 50, K,. — 0,026, qui, augmenté de 10 p. 100 pour tenir compte de la variation du coefficient avec la surface, devient : K v’ = o,oi*)
et :
(j K,’ SV* = 0,029 X •{<> X 22,a* = 515 / ;g. Avec un passager, ce môme appareil a une sustentation totale de 625 kg% don ! 200 kg de poids utile, mais la vitesse est réduite à 70 fan/h, soit 1.9,40 m/scc. Dans ce cas, la surface réelle doit être réduite de 20 p. 100 : comme on pourra le vérifier, celle réduction correspond à la nouvelle inclinaison que nous allons trouver (2). On a alors : K H —
o r>>r>
7Tsv‘ - i,ix :J’iX mj/i
-4 = 0,0’,'1.
valeur qui, d’après notre diagramme, correspond à un angle d’incidence de 70.
Enfin, M. Voisin nous a dit que l’appareil faiblement chargé, c’est-à-dire pesant 500 kg en ordre de marche, a atteint une vitesse de 90 fan/h. Dans ces conditions :
.. 5oo
K-—i,j xWxi**-0’019’
ce qui correspond, d’après notre diagramme, à une incidence de 1 à 2®, qui est celle que le constructeur a indiquée. 1(1) Poids propre de l’appareil 3oo kg. Poids d’un moteur Gnémc 7 :» kg.
Poids d’huile cl d’essence 70 kg. Poids du pilote 70 kg.
Total r>*» kg.
( :>) Il sérail, plus correct H parfois plus commode, pour tenir compte de l’influence mutuelle des surfaces d’un biplan, de modifier d’abord la polaire de l’aile isolée : il faudrait pour cela multiplier les abscisses et les ordonnées ries points correspondant à chaque angle, dans les rapports déterminés par l’écartement des surfaces.