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Page:Eliçagaray - L’Homme à la longue barbe.djvu/22

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sortait de se faire saigner chez son médecin Raynal. Il entre chez sa maîtresse, le bras en écharpe, et s’écrie, rayonnant de joie et de triomphe : « Je ne donnerais pas cette blessure pour vingt-cinq louis ! — Comment cela ? lui dit sa maîtresse effrayée. — Parce que Raynal m’a dit qu’il n’avait jamais vu de plus beau sang. »

Jamais autrement le Superbe ne parlait de sa bravoure ni de ses hauts faits ; il pensait avec raison qu’ils parlaient assez pour lui.