Page:Eliot - Daniel Deronda vol 1&2.pdf/195

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m’oppose pas à ce que tu voyages. Attends que j’en aie fini avec mon comité, et je partirai avec toi.

Il fut donc fait selon le désir de Deronda. Mais il ne partit pas sans avoir passé plusieurs heures avec Meyrick et sans avoir été présenté à sa mère et à ses sœurs. Les timides fillettes épièrent et annotèrent chaque regard de l’ami que leur frère nommait son sauveur. Elles acceptèrent si bien Deronda comme un idéal, que, quand il fut parti, la plus jeune, après s’être concertée avec les deux autres, le peignit sous les traits du prince Camaralzaman.