Page:Eliot - Daniel Deronda vol 1&2.pdf/52

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particulière, Gwendolen aurait pu encore jouer le rôle de la « reine en exil », en se servant seulement de son énergie innée, de ses désirs égoïstes, et de sa faculté d’inspirer la crainte par ce qu’elle pouvait dire ou faire. Quoi qu’il en soit, elle avait le charme, et ceux qui la redoutaient ne pouvaient s’empêcher de l’aimer ; la crainte et l’amour étant peut-être inspirés par ce qu’on pourrait appeler l’iridescence de la nature, et même par ses tendances variables et contraires.