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Page:Eliot - La Conversion de Jeanne.djvu/91

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LA CONVERSION DE JEANNE

CHAPITRE VII

M. Dempster ne resta pas longtemps au « Lion-Rouge » ce soir-là. Il fut appelé chez lui pour recevoir M. Armstrong, un riche client, et, comme la consultation le retint jusqu’à une heure avancée, ce soir-là fut un de ceux où il alla se coucher passablement sobre. Ainsi, ce jour, qui avait été très heureux pour Jeanne, parce qu’elle l’avait passé à aider sa chère vieille amie Mme Crewe, se termina pour elle dans un calme inaccoutumé ; et, de même qu’un brillant coucher de soleil promet une belle matinée, de même celui qui se couche tranquillement peut espérer un réveil calme. M. Dempster, le jeudi matin, fut de la meilleure humeur du monde, et, quoique peut-être un peu de cette bonne humeur résultât de la perspective d’une affaire lucrative dans le procès probable de M. Armstrong, la plus grande partie en était due à ces mouvements de la sève la plus saine et la meilleure du sentiment humain, mouvements par lesquels