N° 3. — De FA MAJEUR en commençant par la dominante, passant sur la tonique, et retournant à la dominante.
Répétition du fragment. |
|
Notes réelles ou radicales | |
2e Basse. | |
Nota. On a dû bémoliser le si à cause de la tonalité de fa majeur.
Ce fragment mélodique est susceptible de recevoir encore beaucoup d’autres basses, n’importe dans lequel des trois tons d’ut, de la ou de fa il soit censé écrit.
Nous ne saurions trop engager les élèves à imiter le genre de travail dont nous venons de leur offrir trois exemples. Sa pratique habituelle les mettra à même, en très peu de temps d’écrire, avec une très grande facilité la basse de n’importe quelle mélodie ; et, de plus, elle donnera beaucoup de flexibilité à leur style harmonique, parce qu’elle oblige à varier les accords autant de fois que la mélodie est considérée comme étant dans un ton nouveau.
Il sera bien aussi d’analyser des chants connus, de marquer par une abréviation chaque espèce de notes de passage relativement à l’harmonie indiquée par leurs auteurs, et de faire même sous ces motifs un accompagnement nouveau que l’on comparera ensuite avec celui du compositeur émérite.
On pourra aussi créer des chants sur les basses de mélodies célèbres : puis, on les rectifiera d’après les beaux modèles que l’on aura choisi ; ce dernier exercice apprendra l’art de moduler mélodiquement avec facilité et élégance.