Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/115

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rible nuit où je suis plongé. J’ai autour de moi tant d’êtres bons et affectueux !

— Tant que cela ?

— Sans doute… Blanche, Stéphane, Daniel, et surtout Suzanne, ma chère Suzanne…

— Suzanne ? Oui… Elle est très bonne pour toi ?

— Certes ! la pauvre femme ! Ce n’était pas assez pour elle d’épouser un mari qui a le double de son âge ; voilà maintenant qu’il est infirme et faible comme un enfant. On la plaint, disais-tu ? On a bien raison de la plaindre plus que moi, et chaque jour j’ai pour elle plus d’amour et plus de reconnaissance.

— Naturellement, murmura Ephrem entre ses dents.