Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/116

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Comme tu dis cela… Vous êtes donc toujours brouillés, Suzanne et toi ? Il faudra que je vous raccommode.

— Je te remercie, répondit sèchement Ephrem. Ton amitié me suffit. Je n’ai pas besoin de celle de ta femme.

— Qu’est-ce que t’a donc fait Suzanne ? demanda Roland.

— Ce qu’elle m’a fait ? ah ! mon pauvre vieux Jacques, s’il ne s’agissait que de moi…

Une ombre glissa sur le visage de l’aveugle :

— S’il ne s’agissait que de toi, dis-tu ? Allons, parle : je ne sais pas ce que veulent dire toutes ces réticences. Tu sais que j’aime la franchise.