Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/118

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raté, qui ne put se défendre d’un peu de frayeur.

— Allons… dit-il, en voilà assez.

— Non ! oh ! non ! Je veux que tu achèves ! dit Jacques, étreignant le poignet d’Ephrem avec une vigueur subite. Qu’allais-tu me dire de Suzanne ? Qu’elle ne m’aime plus, n’est-ce pas ? Ah ! si tu mens, prends garde à toi !

— Voyons… voyons… ne te fâche pas, dit Ephrem, cherchant à se dégager. Ce que j’en fais, tu penses que c’est pour ton bien… Qu’est-ce que tu as ?

L’étau qui le serrait se relâcha subitement.

Jacques retomba en arrière sur le banc.

— Je t’en prie, dit-il, laisse-moi