Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/119

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un instant. Ah ! Tu m’as fait bien du mal ! Laisse-moi.

— C’est bon, grommela Ephrem, tu me renvoies. Voilà comme tu me remercies. Oh ! je m’y attendais. Tu es un ingrat, Jacques.

— Ephrem…

— Non. Tu préfères à ton vieux camarade le beau Stéphane, n’est-ce pas ? C’est dans l’ordre des choses. C’est égal : quand tu auras besoin d’un ami sincère, tu m’appelleras.

Et, haussant les épaules, Ephrem s’éloigna. Il sortit par le jardin, et descendit vers les Plâtreries. On entendit sa voix rauque qui fredonnait :

          Alma, t’as des ma
          Alma, t’as des ma
             T’as des manières
       Qui ne me plaisent guère.