Aller au contenu

Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/18

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

venu vraiment un artiste… C’est toi…

Jacques s’arrêta tout à coup et passa la main sur ses yeux.

— Est-ce que le jour baisse ? dit-il.

Plus clair que jamais, le rayon de soleil, qui enveloppait comme d’une auréole le corps exquis de la jeune femme, faisait étinceler sur la muraille tendue de tapisserie les aciers et les bronzes d’une vieille panoplie.

— Il est trois heures à peine, dit Suzanne, et il n’y a pas un nuage au ciel. Prends garde… Tu sais ce que t’a dit le docteur Stéphane, avant son départ.

— Ah ! oui… mes yeux… Je sais que, si j’avais écouté Stéphane, je