Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/22

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Roland, occupé à arranger ses couleurs sur sa palette, ne vit pas l’émotion qui contractait les traits délicats de la jeune femme.

— Oui, continua-t-il d’un ton bonhomme, monsieur le docteur Stéphane lui-même. Je l’aime déjà un peu comme un fils, ce vaurien-là. Il n’y aura pas grand’chose de changé. Qu’en penses-tu ?

— Il revient donc ? demanda Suzanne.

— Aujourd’hui même. Après quatre mois d’absence… Sais-tu qu’il me manquait, ce grand enfant ? J’ai reçu une lettre de lui hier soir.

Et il fouillait dans le tiroir d’un petit bureau.

— Il demande la main de Blanche ? interrogea lentement Suzanne.