Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/23

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— Ou peu s’en faut. Tiens, lis, dit Roland, lui tendant la lettre qu’il venait de retrouver.

Il y eut un long silence. Suzanne lisait, impassible.

— Tu vois ? dit Jacques.

— Oui, dit-elle.

Et, sans rien ajouter, elle tendit la lettre à son mari.

— Eh bien ? dit celui-ci.

— Eh bien, mais vous êtes le seul maître. Seulement votre fille est bien jeune encore.

Le peintre ne remarqua pas même que, quelques minutes auparavant, Suzanne avait dit précisément le contraire.

— Elle a dix-huit ans et demi, répondit-il. As-tu quelque chose à dire contre Stéphane ?