Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/37

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vez crue coquette, n’est-ce pas ? Vous vous trompiez. Je vous aime.

— Vous m’aimez ?

— Oui. Je vous aime.

— Ah ! dit Stéphane, par grâce, taisez-vous !

— Pendant ces quatre mois, je n’ai pensé qu’à vous. Pourquoi vous le cacherais-je ?

Elle était adorable et superbe dans son impudeur. La draperie, mal retenue, découvrait à demi sa poitrine frémissante.

Stéphane lui saisit les poignets :

— Taisez-vous ! répéta-t-il.

— Vous l’exigez, dit-elle, transformée en un clin d’œil, devenue tout à coup humble et chaste, et retenant son vêtement indiscret avec ce joli geste qu’avait saisi Roland