Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/38

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lorsqu’il peignait sa Suzanne au bain. Soit. Je vous aiderai à m’oublier. Je ferai ce que vous voudrez, Stéphane ; je serai votre esclave soumise. Voyons, cette main que je vous tends, vous n’avez pas le droit de la refuser.

— Ah ! Suzanne, dit Stéphane éperdu.

Au moment où il effleurait les doigts tièdes et parfumés de la jeune femme, une voix railleuse, un peu enrouée, grogna à l’autre bout de l’atelier.

— Ne vous dérangez pas.

— Monsieur Ephrem ! fit Suzanne avec mépris.

— Vous ne dérangez jamais personne, cher monsieur, dit Stéphane. Entrez donc.