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— Peste ! dit Ephrem, à voir vos tableaux, je ne l’aurais pas cru. Vous peignez… comme un maréchal de France. Très sérieusement, mon cher M. Daniel, vous êtes le premier peintre de l’armée française.
— Faites de l’esprit, dit Daniel, mais croyez-moi, mon vieux, faites-en avec prudence.
— C’est cela ! cria Ephrem, se levant, tuez-moi ! tuez-moi tout de suite ! Buvez mon sang !
Daniel riait.
— Non, merci… je n’ai pas soif.
— Calmez-vous, dit Stéphane à Ephrem, qui se rassit en grommelant.
— Avec ce diable d’homme on ne peut pas causer tranquillement.
— Mais si, dit Daniel, à demi-