Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/51

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couché sur le divan, causons tant que vous voulez. Je ne demande pas mieux.

— Soit, dit Ephrem. J’accepte vos excuses.

Daniel fit un mouvement aussitôt réprimé, et se contenta de hausser les épaules.

— Qu’est-ce que vous exposez cette année ? demanda Stéphane au vieux peintre.

Ephrem se redressa avec une majesté olympienne, et répondit, debout devant la haute cheminée :

— Vous devriez savoir, monsieur, que, depuis douze ans, je me suis juré de ne plus toucher un pinceau. Le succès de certaines gens m’a dégoûté.

— C’est pour moi que vous dites