que trop manifeste que le progrès moral ne marche pas de front avec la civilisation matérielle. Il est visible que nous n’avons pas fait un placement judicieux. Les travaux et les jours nous étaient offerts, et nous avons choisi les travaux.
L’étude nouvelle du Sanscrit nous a montré l’origine des vieux noms de Dieu — Dyaus, Deus, Zeus, Zeu pater, Jupiter — noms du soleil, encore reconnaissables à travers les modifications de nos idiomes propres, impliquant que le Jour, c’est la Puissance, la Manifestation divine, et indiquant que ces Anciens, dans leurs tentatives pour exprimer le Pouvoir suprême de l’univers, l’ont appelé le Jour, et que tous les peuples ont accepté ce nom.
Hésiode a écrit un poème qu’il a appelé « les Travaux et les Jours », où il a indiqué les changements de l’année grecque, enseignant au laboureur à l’apparition de quelle constellation il devait moissonner, quand il devait faire provision de bois, quand le marin pouvait lancer son bateau sans redouter les orages, et à quels avertissements des planètes il devait être attentif. Le poème est rempli de règles pour la vie grecque, notant l’âge qui convient au mariage, les lois de l’administration domestique, et de l’hospitalité. Il est rempli de piété comme de sagesse, et s’adapte à toutes les latitudes, car il ajoute à ses enseignements la morale des travaux et des jours. Mais le poète n’a pas poussé son étude des jours jusqu’aux recherches et analyses auxquelles ils invitent.
Un fermier disait qu’ « il aimerait avoir toutes les terres qui touchaient les siennes ». Bonaparte, qui avait le même appétit, essaya de faire de la Méditer-