— N’est-ce pas une honte de laisser là, sans les finir, tant de belles choses ?
— En effet, reprit Gonzalès ironiquement, quitter des batailles d’ivrognes et des intérieurs de cuisine pour peindre la mère de de Dieu !
— La mère du diable plutôt !… Croyez-vous que tout le monde ne reconnaîtra pas dans votre madone le portrait de la Catarina ? Comment avez-vous osé donner à la Vierge la figure d’une danseuse de musico ?
— Pourquoi Dieu a-t-il donné à une danseuse de musico la figure d’une vierge ?
— Dites que vous étiez bien aise d’avoir un prétexte pour attirer ici cette fille. Oh ! je ne suis point votre dupe, et je sais pourquoi vous aimez mieux peindre des vierges que des buveurs !…
— Encore, Marguerite ! s’écria le peintre.
— Je ne veux plus qu’il entre de femme