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Page:Emile Zola - L’Œuvre.djvu/219

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L’ŒUVRE.

chose. Elle revint seule dans la maison, elle la trouva complètement vide et se mit à pleurer : c’était une sensation d’arrachement, quelque chose d’elle-même qu’elle laissait, sans pouvoir dire quoi. Comme elle serait volontiers restée ! quel ardent désir elle avait de vivre toujours là, elle qui venait d’exiger ce départ, ce retour dans la ville de passion, où elle sentait une rivale ! Pourtant, elle continuait à chercher ce qui lui manquait, elle finit par cueillir une rose, devant la cuisine, une dernière rose, rouillée par le froid. Puis, elle ferma la porte sur le jardin désert.