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Page:Emile Zola - Le Rêve.djvu/167

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connut Hubertine ; car, d’habitude, Hubert descendait le premier. Elle la vit se promener lentement par les allées de l’étroit jardin, les bras abandonnés, la face pâle dans l’air matinal, comme si un étouffement lui eût fait quitter sitôt sa chambre, après une nuit brûlante d’insomnie. Et Hubertine était très belle encore, vêtue d’un simple peignoir, avec ses cheveux noués à la hâte ; et elle semblait très lasse, heureuse et désespérée.