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Page:Emmich - Geneviève de Brabant, trad De la Bédollièrre, 1841.djvu/10

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chevalier nommé Golo. Exposée avec son fils dans une vaste forêt, et conservée miraculeusement, sans secours humains, Geneviève fut retrouvée saine et sauve au bout d’un certain temps, et ce fut en mémoire de cet événement qu’on bâtit la chapelle dite Frauen-Kirchen. Nous donnons ailleurs en entier l’antique récit de cette aventure. »

Maquard Freher ne désigne pas l’auteur de la chronique qu’il transcrit ; mais un écrivain antérieur, Jean Molanus[1], nomme Matthias Emmich, docteur en théologie et carme du couvent de Bopard, en 1472[2]. Il fait une analyse du texte original, conservé, dit-il, dans la bibliothèque de Coblentz[3]. La parfaite conformité de sa narration avec celle dont Marquard Freher est l’éditeur, prouve que la première n’est que l’abrégé de la seconde.

Le témoignage de Jean Molanus est confirmé par Aubert le Mire, dans ses Faste : de Belgique et de Bourgogne[4]. «

  1. Natales sanctorum Belgii, auclore Johanne Molano. 1595, in-8e.
  2. Ex Matthia Emmich, doctore theologo, carmelita conventus Bopardiensis, anno 1472, qui est manuscriptus. Confluentice in Carlhusid.
  3. Ce manuscrit, s’il existe encore, doit avoir été transféré dans la bibliothèque de l’université de Bonn, où l’on a réuni tous les trésors paléographiques des villes voisines.
  4. Fasti Belgici et Burgundici, auctore Auberto Mirœo Bruxellensi, 1622, in-8e.