Aller au contenu

Page:Emmich - Geneviève de Brabant, trad De la Bédollièrre, 1841.djvu/11

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

La bienheureuse[1] Geneviève, princesse palatine, se distingua comme une autre Suzanne, par ses vertus, sa patience et sa dévotion à la Vierge. Matthias Emmichius, docteur en théologie de l’ordre des Carmes, écrivit, en 1472, la vie de cette sainte femme, dont Henri Dupuy[2] historiographe du roi catholique[3] a publié l’éloge.

« La légende de Matthias Emmich est évidemment la source où ont puisé tous les auteurs qui ont parlé de Geneviève de Brabant. Réné Cériziers l’a traduite littéralement en plusieurs passages, mais en y ajoutant des circonstances dramatiques qu’il a tirées de sa propre imagination[4]. »

On ne saurait douter que cette histoire ne soit vraie dans son ensemble, sinon dans tous ses détails. Il règne quelque incertitude sur la date qu’on doit lui assigner. On ne connaît d’archevêque à Trèves

  1. C’est le premier auteur qui lui donne ce titre, que l’Église n’a pas confirmé.
  2. Erycius Puleassus.
  3. Philippe IV, roi d’Espagne.
  4. « Renatus Cerizierus de hac Genovefa edidit gallice librun sub tituto Innocentiæ recognitæ, et multas novas inventiones adjunxit. » (Recueil des Bollandistes du mois d’avril, in-folio.)