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4 vol. in-4o, traduite en français par Camus, 1 783, 2 vol. in-4o ; le livre de Mirabilibus, par Beckmann, Goett. 1786, in-4o ; la Métaphysique, par Brandis, tom. 1er, in-8o, Berlin, 1823 ; la Politique par Schneider, Coray et Goettling la Morale à Nicomaque, par Zell et le même Coray ; les traductions françaises de ces derniers ouvrages, par Thurot ; la Rhétorique éditée par Gaisford 2 vol. in-8 ?, Oxford, 1820, et traduite en français par Gros et Minoïde Mynas ; la Poétique, par Tyrwhitt, Hermann et Graefenhahn. M. Ch. Fréd. Neumann a donné, en 1827, à Heidelberg et à Spire, un recueil précieux, in-8o, des fragmens qui nous restent du grand ouvrage sur les gouvernemens. Sur la vie et les oeuvres d’Aristote, les travaux les plus récens, après ceux de Buhle à la tête de son édition et dans la grande Encyclopédie allem. de Ersch et Gruber, sont Aristotelia, par Ad. Stahr, en allem., 2 vol. in-8o, Halle, 1830, 1832 ; Brandis et Kopp, dans le Rheinisches Museum, tom. I, 1827, p. 236 sqq. tom. III, 1829, p. 93 sqq. On peut consulter encore Titze, de Aristotel. oper. serie et distinctione, Lips., 1826 ; Jourdain, Recherches critiques sur l’âge et l’origine des traductions latines d’Aristote et sur les commentaires grecs ou arabes, etc., Paris, 1819, in-8o. G-n-t.

AR1STOTÉLISME, voy. Péripa- TÉTISME.L'influence qu'Aristote exerça sur les progrès de l'histoire naturelle sera appréciée à l'article HISTOirE NA- turelle; et relativement à celle que les ouvrages du philosophe ont eue sur les débats dés écoles du moyen-âge et sur le développement des idées philosophiques, il faut consulter les articles SCOLASTIQUE etSoRBONNE. S.

ARISTOXÈNE, philosophe et mu- sicien grec, naquit à Tarente en Italie, vers 350 avant l'ère chrétienne. Son père Spintharus lui enseigna la musique et le confia, pour continuer l'étude de cet art, au musicien Lamprus; plus tard il l'en- voya chez le pythagoricien Xénophile, et enfin à Athènes où Aristoxène devint un des plus célèbres élèves d'Aristote. D'après Suidas, il écrivit 453 ouvra- ges tous ont été perdus, excepté les Élémens harmoniques, en 3 livres, ou- vrage important pour la connaissance de la musique des Grecs, et le plus ancien traité que nous ayons sur cet objet. Pu- blié d'abord, en latin, par Gogavinus (Leyde, 1562), puis en grec par Meur- sius (Leyde, 1616), il a été inséré par Meibomius dans la collection des sept auteurs grecs qui ont écrit sur la mu- sique (Amsterdam, 1652, 2 vol. in-4o). Un fragment sur le rhythme, retrouvé et publié par l'abbé Morelli à Venise, en 1785, fait regretter la perte. de l'ou- vrage auquel il appartenait. - La doctrine musicale d'Aristoxène, opposée à celle de Pythagore, a fait épo- que dans l'antiquité. Rejetant les calculs mathématiques de celui-ci, il n'admettait pour juge que l'oreille, opinion qui di- visa la Grèce en deux sectes musicales celle des pythagoriciens, appelés cano- nici, et celle des aristoxéniens, appelés harmonici. Il ne faut pas confondre cet écrivain avec Aristoxène de Sélinonte, poète qui vécut plus de trois siècles auparavant; ni avec Aristoxène de Cyrène, philoso- phe, cité par Athénée ni enfin avec Aristoxènb le médecin, dont parle Ga- lien, et qui vécut dans le premier siècle de notre ère. G.E.A.

ARITHMANCIE ou art de deviner à l'aide des nombres. Il y aurait plus d'exactitude à dire arithmomantie, ce mot étant dérivé de àpiQpàç, nombre, et de ftavTSta, divination. Dès les temps les plus reculés et à mesure que l'art du calcul fit des progrès, il y eut des savans qui s'attachèrent à former des combinai- sons de nombre^, indépendamment de toute espèce d'application. Ce goût s'est maintenu jusqu'à nos jours. Il n'est pas étonnant que, de bonne heure, des esprits singuliers et portés au mysticisme aient cru voir dans ces combinaisons les mys- tères les plus cachés. Telle était la doc- trine des pythagoriciens, qui, après s'être répandue dans tout l'ancien monde, s'est maintenue en partie chez les orientaux. Les nombres les plus recherchés sont ceux-ci 492, 357 et 816. Disposés en forme de carrés, sous cette forme: