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& un peiv moins que de deux. La diflorence qu’il y a encre travailler upe hanche en dedans, ou galoper fur les volteSy ou manier au icrre-à —terre, c’eft que galopant fur les Yoltes, fie maniant au terre— à —terre, on tient les deux hanches fujettes, ouïes deux hanches dedans, c’eA-à-dire, au dedans de la volte ; mais quand on galope la hanche dedans, on n*ea tient qu*une.

GALOPER, aller au galop, faire galoper an « hevaU Ce cheval galope bien. Il galope à Tanflotfc ^ c’eft-à-dire, près de terre & Uns lever eaucaup les jambes^ Galoper uni ou fur le bon fHed 9 c^èft lorfque le cheval continue k galoper fur e même pied qu’il a entamé le chemin, rar exemple ^ lorfque la jambe droite de devant a comniencé 3l entamé le chemin avant la)anibe gauche de derrière, il faut auffi que la jambe de derrière parte toujours avant la jambe gauche de derrière, & que Tallure continue dans cet ordre. Galoper €aux, ou fur le mauvais pied, traîner fur les hançhes ou fe défunir, aller ou courre fur le £iia pied, c’eft quand le cheval change de pied. Par exemple lorfque le cheval qui galope ayant entamé le chemin par une des jambes de devant, ibit la droite ou la gauche, ne continue pas de £iîre toujours partir cette même fambe la preanière » & que la jambe de derrière oppofée à celle de devant qui a entamé le chemin, ne continue pas auffi de panir toujours avant Tautre de derrière ^^ & que cette allure ne dure pa^ toujours dans le niême ordre. Le cheval qui galope faux, galope de mauvaife grâce, & incommode le cavalier. Remenre fur le bon pied un cheval qui galope faux. Pour remenre fur le bon pied & bien unir des hanches un cheval qui galope faux, ou qui fe dèfunit, il faut approcher le gras de la jambe, &enfuite Téperon de dehors, ceft-a-dire, l’éperon dppofé au côté par lequel le cheval fe défunit. S^il s*eâ, par exemple, déiuni à la main droite, on le pincera du talon gauche. On dit encore galoper, pour dire faire galoper un cheval ; on dit auffi courir dans la même fignification.

GENETTE. Manière de fe tenir à cheval. On dit, porter les jambes à la genette, c*eft-à-dire, tellement raccourcies^ que Téperon porte vis-à-vis les flancs du cheval. Cet ufaee eft entièrement re-Jetté en France ; mais il eit en vogue chez les ifpagnols & autres nations. Monter à la genette. /^. Monter.

GIGOTTÉ, bien gigotté, fe dit d’un cheval <qui a las cuinfes fournies, & proportionnées à la rondeur, de ia cronpe. Cheval mal gigotté fignifie un cheval maigre, & dom les cuiffes n ont pas une fufle proportion avec la croupe.

GOURMANDER un cheval, c’eftle tourmenter trop en le menant. Gourmander la bouche d*ua cheval, c^ft lui "donner des faccades avec la bride.

GOUSSAUT. Cheral court de reins, qui a Yen* Calnre épaiflb & charnue >’& les épaules gtofli » s.i


Les chevaux goufTauts font bons Hmonlers.

GOUTER la bride. On dit d’un cheval qui commence à s’accoutumer aux eâFets du mors, qu’il commence à goûter la bridé.

GUEULART. Le cheval cft gueuhrt quand il a la bouche forte, & qu’il l’ouvre quand on lui tire la bride.

GUILLEDIN. Cheval hongre l’Angleterre qui eft extrêmement vite en fa courfe.

H.

HACHE. Coup de hache. V. Coup.

HANCHES fe dit du train de derrière du cheval depuis les reins jufqu’au jarret. Mettre le cheval fur les hanches, le menre bien enfemble, le mettrcT fous lui, c’eft le drefler à plier & à baiiTer les han «  ches. L’art de monter à cheval n’a point de leçon plus néceffaire, que celle de mettre un cheval hw les hanches. Le cheval qui ne. peut plitr & baiffer les hanche^ > s’abandonne trop fur les épaules, & pèfe fur la bride, au lieu qu’il faut que les han «  ches foutiennent les épaules & le train de devant. Un cheval eft achevé, quand il ed bien dans la main & dans les talons, & qu’il eA bien affis fur les hanches. On dit, ce cheval a les hanches fujenes, elt fujet des hanches & falque fort bien. En faifant fes fâlcades, il tient les hanches fort bafles ^ il les plie bien. Ce cheval eft bien fous lui, lea hanches accompagnent parfaitement bien les épau «  les. Pour faire plier les hanches à un cheval, il taut le tirer fouvent en arrière, fe fervir des a’des de la main & du gras des jambes en lui faWant faire de bons arrêts. Si cela ne réuffit pas, il faut (e fer’ir de la calade à l’Italienne. Aiïeoîr un cheval fur ks hanches, c’eft les lui faire plier, quand on 1. plope, qu’on le fait manier, ou qu’on l’arrête. —Un cheval qui eft court des reins & qui a delà fou «  plefte, fe met bien mieux fur les hanches, quq celui qui eft long ; mats outre la foupleffe il faut qu’il ait une force pliante dans les hanches. Cheval qu} traîne les hanches, c’eft celui qui ^lope faux, qui fe défunit. Pour le remettre fur le non pied Se ; le bien unir des hanches, il faut approcher le gras de la jambe & enfuiie l’éperon de dehors, c eftà-djre l’éperon oppofé au côté par lequel il fe défunit ; s’il fe défunit à la main droite, on le pincera du talon gauche. Sentir un cheval fur les hanches, c’eft remarquer qu’il les plie, ce qui eft le contraire de s’abandonner fur les épaules. Cheval qui travaille une hanche dedans, c’eft lorfqu’ea taifant la ealopade, au lieu d*aller d’une pifie, foît par le droit, fort en roird, on lui tient une hanche fujctte, quelque changement de main qu’on faffe. Là diflirence qu’il y a entre travailler une hanche dedans,. & galoper fur les voltes, au ma*, nier au terre-à-terre y c eft que là on ne tient qu’une, hanche fujette, & qu’ici on les tient toutes les t deux. PaflKor vn « heval la tête dedans Scies han^