Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/239

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2i8 PAS obftacte quelconque qui l’engage à changer de dU reâion. 11 eA incontefiable que le chevaia par lui* tnèmç la puifîance d’éviter un objet donc il redoute rapproche ; mais entièrement fouillis » ux volontés d*un maître, n^eA-il pas dans Tordre que ce foit encore le cavalier qui conferve le pouvoir de déf aurner le cheval ? Arrivé donc a un point oii il ti’tû plus pofiîble d’aller en avant, il faut ( ne voulant pas reculer) porter le cheval « foit à droite, foit à gauche, fans attendre qu*il aille fe heurter contre robftacle prévu. ( V. Trot). Du pas ctécoU,

La première leçon du travail s’exécute au pas d*école. L’origine du nom qu’on donne au manège ^ ce premier des airs, vient de ce que c*eA par fa . cadence foutenue que les élèves commencent à fentir les mouvements écoutés d*un cheval qui tra* vaille, & qu’ils peuvent, en m&me temps, décompofer les différents effets de la combinaifon des rênes » qui créent le travail. On appelle encore cet air le pasraffemblé, parce, que le cheval qui sV prête » lève les jambes un peu plus haut, & les détache d*une manière plus réfléchie qu’au pas ordinaire. Quoique le pas d’école & le pas raiiemblé ne faffent & ne foient effe6Hvement qu’un feul & snéme air » cependant ils exigent une diftinâion ’qui tient à des clrconAances dont je vais rendre coroptOb

Du pas itécole & du pas raJfembU*

Le cheval marche au pas d’école, toutes les fois que fon éducation achevée fert à faire connoître le travail aux élèves. Le cheval eA au pas raffemblé, lorfque l’étuyer lui donne cette première leçoh du travail. Ainfi, le pas d*école a lieu quand le cheval en fait plus que le cavalier, & le même air devient le pas raffemblé, fi le che* val apprend à travailler. Au furplus, que ce foit le pas d’école ou bien le pas raffemblé « le cheval fuit toujours la combinaifon tranfverfale du pas ordinaire, avec cette feule différence que le pas, confidéré comme, air de manège, doit embraffer moins de terrein que le pas re^rdé comme allure afin d’être plus filevé.

’Comment un cheval peu$ marcher au pas i école. Tout ce qui précède engage à croire qu’il feroit abfolument im^oHible au cheval de former, & iur-tout d*entretenir les temps cadencés du pas d’école y fi les deux colonnes venébrales, dont l’exaâe réunion’au centre produit conAamment la prépafation du raffembler, s’écartoient un peu trop du luême point central pendant Taâion : c’eft-à dire, £ rarriere-main, que le raffembler charge du corps & de Tavant-main y lançoit ces deux dernières cfivifions en avant, cename aux allures naturelles, au lieu de travailler à les darder, afin de les élever de terre pendant les allures artificielles. Coipmwt ^ en effet, fuppofer un autre expédient, puif-PAS

qu*il faut que le cheval, tout en chemitïtnt, fe ti lerve la faculté de marquer trèsdininâernent un temps foutenu de chaque jambe, avant que de la pofer à terre ?

Comment on met un cheval au pas ticolt. Lors donc qu’on veut travailler un cheval an pas d’école, on commence par faire reâûer les deux colonnes des vertèbres vers le centre, en fe fervant des procédés enfeignés dans les éléments, à l’article du raffembler. Dés qu’on juge qu’elles 3^ font fuffifamment reportées, ce que la légèreté du cheval indique, on rend la main comme pour ébranler le cheval au pas ordinaire, nuis on a le plus grand foin, & de la reprendre modérément, & d’entretenir l’arrière-main deflous le centre, afin que le bipède de derrière., fournis aux preffions réitérées des Jambes égales du cavalier, fervé dunebafeélaftique, pendant que les ondulations foutenues & mefurées du bipède de devant caractérifent Tair qu’on exécute. L élève efl afiez avancé ; d’ailteu ; -s il s eÛ certainement trop bien trouvé da demi— arrêt, pour ne pas le reconnoître au foutien moûvé de l’avant— main,. & à la marche continuée de larrière-main*

PAS ET LE SAUT, Ceft un air qui fe forme en trois temps : le premier eft un temps de galop raccourci ou de terre-à-terre i le fécond, une coul^• bette ; & le troifième, une cabriole > &. ainfi de fuite. Le cheval fe fert des deux premiers temps % pour mieux s’élfver à celui de la cabriole. Ce fonc les chevaux qui ont ^Ins de légèreté que de force » qui prennent cet air.

PASSADE efl le chemin on ta pifte que le choyai trace en paffant & repaûant plufieurs fois fur une longueur de terrein. Cela ne pouvant fè fiiîre fans changer de main, les paffades font différentes félon la différente manière de changer de majn Se de fermer la paffade ; c’e(l-à-dire, de tourner pour repartir & revenir fur fa pi(te. Paffade d’un temps en pirouette ou demi-pirouette » eft un tour que le cheval fait d’un feul temps, de k% épaules & de fes hanches. Pour faire cette paffade, qui eft lai plus parfaite de toutes » le cheval doit être droit fur la ligne de la paffade. Après l’avoir fait partir de la main, on forme un demi-arrêt, le faifant falquer deux ou, trois temps, en forte anè le cheval loit toujours droit fur la ligne 9 & au dernier temps on fe prépare à tourner la main fubtilement, & à retenir les hanches qui doivent être comme ua centre. D’un feul temps des épaules » le cheval doit faire le demi-tour, & quoique les hanches faffent auffi un temps, elles le font au centre, & de ferme à ferme, ou fur le n^ême endroit. PafÉide ou demi-volte de cinq temps., e(l un demi-tonr que le cheval fait au bout d’upe ligne droite en cinq temps de galop. Au cinquième temps le cheval doit avoicfermé la demi-volte, & être fur la ligne de la paffade, droit & prêt à repartir. Les paffades. de cinq temps font les plus ordinaires diaii*