Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/262

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p o s t ! onf ï U’règle : quelqa^ perfonûts ont les bm fi courts, que leur main ne peut parvenir an point oii oile doit être* placée pour opérer jnâe » Dans ce casoo pourra /riolfr la lot générale. Remarquez que Tomoplare donnant Tappui an bra< y le moindre mouvement auquel elle parttcU pera, peut donner bien de retendue à celui de tout ce membre. Il « A quelquefois expédient de remployer.

M9MVfmenis du krs*.

Le bras s^&lève, s’abaiiTe, fe porte en avant, en arrière » fe rapproche du corps, & a un mouvement de circonduâion.

Le bras fe lève par le deltoïde & le fus-épineux, il s’abaîiTe par le^rand dorfal & le grand rond. Il efi porté en avant par le coracobraçhial, b grand peaoral & le fous.-fcapulaire ; & en arriére » par le fous épineux & le petit rond. II fe rapproche par le grand peâoral. L*aâion fucceffive de touts ces mufcles produit la circonduâion. On doit obferver que touts ces mufcles ont des £baâions très-multipliées, & félon que le bras eA placé &dirpofé : car alors ils agiflent de concert, & Tattitude les fait agir avec plus ou moins de liberté.

Le bras s’abaKTe par fon propre poids » ù les mufcles relcveurs iont relâchés. Mais comme le’ levier qu*il forme avec les autres os qui lui font attachés eft très-long, il faut un grand effort pour le lever* Auâi le deuoïde eft-tl très-puiflânt. Nous n’entreprenons pas de détailler toiKes les aâions poflibles de ces mufcles, il fuffit poiu nous de connoitre leur principale fonAion. Touts les mouvements décrits plus haut fe pra* tiquent dans Téquitation. L’élévation du bras efl celui qui eft le plus borné. L’abaiflement a fouvent lieu, par exemple, lorfque le cheval eft bien mis, & que la main e(i placée, le bras tombe de lui-même » Le port en avant s’emploie dans le reporter de maiiu Le port en arrière fe pratique en petit toutes les fois que Tliomme pone les épaules en arrière, & qft*il élargit la rêne de dedans ou celle de dehors »

Ces mouvements font très-bons ; & par la fuirc^ oSt aura lieu de voir combien il eft à propos de s*en ièrvir poBr uaafporter lea forces agiiuntes de la main*

M^uvcmtnt d* VavMU-has,

L’avmt-bm fe ilécfak & s’étend. Le biceps & le brachial pn^oufMt ter premier ttkimvtmetit : les ^ati’e uncoaès pfOdiitlem Taotre. On ne peut pas ignorer que ce » deux afii^ns^ font friquentesdafts Feqnitation. L*avtnt-brai dont 1 » maîtt ttem la bîride efl ! tottfouM #échi ; Tautre e’étdmib pour tfrafvatHer fa féite {lè’dediÉM. — Odtte ces nioûwmefitf comnllfnm^v Tataiitbf^^ étant compta de deux o » dfffèk « eiftAe « rt tÉrtieulè^, il a ehtore la ph)matt(Hi, la fupinadôn, & une atti-’ làde dt aoyemie emre ctr dethr » datas laquelle P O S 2^1

I les doigta foAt {Jaoés bieti perpeadlculi ; rement it$ ’uns fur les autres.*

La pronation efi l’attitude dans laquelle la paume de la main eft tournée en dedans, & regarde la terre. La fupination eft Taâion oppofée : pour l’exécuter f la paume de la main eft tournée vers le ciel & en dehors*.

Le pronateur rond & le pronateur quarré, font congénères pour efTeâuer la pronation* ; comme les fupinateurs longs n& courts font congénères pour la fupination.

On a tres-fonveut befoin de la pronation pour écarter une rêne. Ce mouvement éloigne un peu la rêne du cou du cheval, & donne une direâioa plus oblique à la puifTance de la rêne. La iiupînation ne s’opère guère en toul ; mais on s’en fect en partie pour fentir un peu plus la rêne de dehors & la reporter en dedens. Ce rtt font que des ac «  tions momentanées ; car fi cela étoit habituel, l’avant-bras feroit dans une attitude qui emploieroic des mufcles inutilement.

MQurtmtnis dufoignét »

Le poignet fe fléchit, ^’étedd, s’élève & fe baifle.

Il fe fléchit ou s*arroodit p^ le radial interne & le cubital interne. Il s’étend par le cubital externe & par les radiaux externes, il s’élève par les ra «  diaux externes & par le radial interne ; il s’abaiflè par le cubital interne & par l’externe. Dansfa fituation naturelle » le poignet tient un)ufte milieu en*^ tre tout$ ces mouvements.

Le premier de ces mouvements efl très-inutile en équitatîon, par la ralfon qu’il emploie des muf «  cles.mal-à-propas. Le fécond eft aâez d^fagrèable » Le troifième* s’emprote quelquefois pour enlever un peu les rênes (ans déplacer le bras. Le dernier eft très-fort à éviter ; car il ne fert à rien » & donne un air de nonchalai^ce qui choque la vue.

  • Les mouvements de la’main dépendent prefque

totîjours, en cavalerie, des adions de l’avant-bras : ils en om plus de grâce, & l’exécution en eft plut facile.

Les doigts ée^la main n’ont que l’extenfion & la flexion qui foienf d’ufage en équitation. Le^fléchiffeurS &iesextenfeursfomles mufcles qui y fervent. •

Dis forces mufcuUlrts de thomme, & de tftût oS dûivetu eue les mufiks pour opérer eonvenablt^^ menu

Tours ksfflnfclês du corps humaîn ont unedU reâion & un effet différent, ou au moins qui variç feloii certaines circoinftances. Comment accorder cette tfmltiplîctté d’adîMs différentes avec cette iinpreflioft que chaque meffibr^ doit faire i com-^ tsitm Concilier le i*iôityeffieftt unique & déci* fif d’un « eiVibt^e avec Tadioit combUîée de toutf ces mirfcles, doht c^ efforts font oppofés ? C’eft fans doute uftplroblèflàe pour ceux qui n’ont auenne 1 ii