Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
36 ASS BAT


dément, fans qu’il fe traverfe & fé)eue de côté. Peur mieux arrondir un cheval, on fe fert d’une longe que l’on tient dans le centre, jufqu’à ce qu*ti aie formé Thabitude de sWrondir, & de ne pas Élire des pointes. On ne doit jamais changer die main en travaillant fur les vôtres, oue ce ne fait en portant le cheval en avant & en Parrondîfiant.

ASSEOIR. Faire affiolr un cheval fur les hanches, c*eft les lui fiiire plier, lorfqu*on le galope, qu*on le Élit manier, ou qu’on l’arrête.

ASSIETTE. Faire prendre à un cavalier une konne aJJÎHte, c’cft le mettre en une difpofKion convenable fur la felle. On dit qu*un> cavalier ne {lerd point Yaffieue, pour dire qu’il eft ferme fur es étriers. Va^mte eft de fi grande conféquence, que c’eft la feule chofe qui fait bien— aller un cheval.

ASSOUPLIR. Rendre fouple un chevat ; lui fi^re plier le col, les épaules, les côtés & autres parties du corps à force de le manier, de le iàire tpoter & galopper. Cheval aflbupli, ou— rendu fouple. La rêne du dedans du caveçon, attachée courte au pomeau, eft très— utile pour tf^ « /y/ir lesépaules au cheval. Il faut aider de la rêne du dehors pour ajfouplir les épaules. On dit : ce pli aftbuplit ertfaordinairement le col à ce cheval. Affouplir 6c rendre léger eft le fondement de toutes chofes au sanègCk Quand un clieval a le col & tes épaules roides^ & n’a point de mouvement à la jambe, il faut eftayer de Vaffouplir avec un cavecon k la Neuca/lle, le troter & le galopper en telle forte, « u^on le mette fouvent du trot au galop.

ASSUJETTIR la croupe du cheval, & lui élargir le devant. Avec la rênede dedans & la jambe de dehors, on aflujettit la croupe ; & en hiettant la jambe intérieure de derrière à Textrémité de derrière on étréck le cheval, & on Tétergit parëevanr.

ASSURER la bouche d’un cheval, c'est accoutumer un cheval à souffrir te mords. Bouche assurée ou accoutumée au mords.

ASSURÉ des pieds. Les mulets sont si assuré des pieds, qu’ils sont la meilleure monture qu’on puisse avoir dans les chemins pierreux & raboteux.

ATTAQUER un cheval, c’est lé piquer vigoureusement avec les éperons.

ATTEINTE. C'est un terme de course de bague : il fe dit quand on a seulement touché la bague, au lieu d’y avoir mis dedans pour l'emporter.

AVANT, en avant. Cheval beau de la maîn en avant, est celui qui a la tête & l’encolure plus belle que le derrière.

AVANTAGE Etre monté à fon avantage. c’eft être monté fur u » bon ou fur un grand cheval. Monter avec avantage y oU’prendre de davantage jpour monter à cheval, c*eft fe fervir de quel<}ue choie fur laquelle on monte avant de mettre le pied à l’ètrien Les femmes, & les vieillards, ou gens infirmes se


servent assez Ordinairement d'avantage pour monter à cheval.

AVANT-MAIN. Ceft le devant du cheval « la tète, le cdt, les épaules. V avant —main délié & mince n’efl^pas toujours une marque de légèreté’.. Dans les fauts, croupades, balocades, & cabrioles^ c’eft de la rêne de dehors qu’il fiiur » der le cheval, Krce qu’il a Yavant^main ferré & la croupe en !  ! • rté. Au terre-à-terre, i^ faut aider de la rêne de dedans tle la bride, parce— qu’alors la croupe eft ferrée, & Vavant^main au large.

AUBIN. Train de cheval qui tiem de l’amble 8c du galop. Un cheval qui va Vauàin eft peu eftimé.

AVERTI. Pas averti, pas écouté, eft un pas ré"* glé, foutenu, un pas d’école. On difoit autrefois un racolt, dans le même fens.

AVERTIR un cheval, c’est le réveiller au moyen de quelques aides, lorsqu’il se néglige dans son exercice.

B.

BADINANT. Cheval qu’on mène après un carrosse attelé de six chevaux pour le mettre Si la place’ de quelqu’un des autres qui pourroit devenir horsd ^état de fervir. On l’appeUe auffi le volontaire.

BAGUE. V. Course.

BALANCER la croupe au pas ou au trot fe dit* du cheval’dont la croupe dandine r ces allures fonr une marque de foiblefle de reins.

BALOTADE. C’eft un faut qu’on fait faire à* un cheval entre deux piliers, ou par le droit > avec luftefle, foutenu de la main, & aidé dû grasr des jambes, enfoite qu’ayam les quatre pieds en* Tair, il ne montre qae les fers des pieds de derrière fanS’détacher la ruade & s’éparerk. A la ca* briole, il rue ou noue l’aipillette ; à la croupade, il retire les pieds de derrière fous lui, au lieu de montrer fes fers, comme il fait en maniant à ka^ lotade. C’eft ce qui fait leur différence. Quand un cheval eft laflé d’aller à cabrioles, & que ion grand feu eft paflè, il fe met de lui-même à halàtades^ puis à croupades, à moins que le poinçon bien appuyé ne lui faffe nouer IHuguiilette, & côndnuer Tair oer cabrioles. Faire la croix kkalotades, c’eft faire ces fortes d’airs ou de fauts d’une haleine, en avant, en arrière & fur les côtés, comme une figure de croix& La hahtade eft un faut où le cheval femMe vouloir ruer ^.mais il ne le fait pas pounant ; ce n’eft qu’une demi-ruade, faifant feulement voir les fers des jambes > de derrière, comme s*il avoît envie de ruer.^. Airs.

BASSE, ou Cacade ; Pente douce d’une colline ; fur kquelle on accoutume le’cheval^^ courir au » ur lui apprendre à— plier tes jambes.

BATTRE à plufieurs fens dans le manège, oii l’on dit : qu’un cheval bat à la mtiïi, ou bégaie, pour marquer unchevaf qui n’a pas la tète ferme, qui lève^eineL :, qui branle & fecoue la tête à tout momeor en^ littoaatt— (a bride. Les chevaux Turos