Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/61

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
50 CHE CHE

quelque temps ; mais ils fe laffent-bleaiôt parce Îu’Us ont peu de forces , & ne peuvent pas porter pefant que d’autres : outre cela ils font difficiles i fclîer.

Dans unxkevaL gras, qui eften bos état , 8c qui a Tépine du dos large , on doit voir au milieu de cette partie , un canal qui régne. le long de Tépine ; c*eA ce qu’on appelle avoir Tes nins doubles^ De^ Côtes.

Le tour des côtes doit prendre en rond depuis répine du dos jufques deflbus la poitrine à Tendroit O.L1 paiTent les fangles ; mais il faut prendre garde oue les dernières côtes qui joignent les flancs , ne loient trop arrondies & retrouflies , parce qu’un cheval avec ce défaut, ne peut }aniais prendre beaucoup de corps : il mange ordinairement moins qu’un autre ; & pour peu qu’il travaille , il a le ventre coupé comme un lévrier.

Quand un chevjl a la côte plate, c*eft-à-dire quand les côies font ferées, plates & avalées , il n^a pas la refpirarion fi libre , & il eft difficile à feller fans le ble/Ter. Beaucoup de ces fones de chfvaux ne laiflent pas avec ce défaut , d*avoir les reins bons , mais ils om toujours une vilaine croupe.

^ Du Vcntn. ’

Le ventre ne doit pas defcendre plus bas que les côtes : il doit être large à proportion de la taille du cheyaL

Il y a des chevaux qui ont trop de ventre, & d^autres qui n*en ont pas affez, Manquer de ventre , de corps , ou de boyau , font termes fyno-DÎmes.

Un cheval a trop, de ventre , lorfque cette partie defcend trop bas & eft trop pleine : ce qu’on appelle , ventre avalé , ventre de vache* Lorfqu*un cheval maigre commence à s*engraiffer , il paroit avoir trop de ventre : mais quand il a la côte bien tournée , fie qu*il n*a pas le flanc re* troufTé, le ventre paiTe à la croupe. Les furfaix i Fangloife étant trés-larges , font excellents pour ces iortesde chevaux.

Lorfqu’un cheval n*eft pas jeûne , & qu’il a le ventre grand (k avalé, qu’il mange beaucoup & <|B’il toufle fouvent» c’eA un acheminement à la pouiTe : maladie dont nous parlerons dams la troi- £ème panie.

Des FUncs.

Les âancs doivent accompagner la rondeur du rentre & des côtes jufqu’auprès de la croupe. Un grand défaut dans un cArv^/ , e’eô lorfqu*il nanque de flanc , c*eA-à-dire , que cette partie n’cfl pMnt affca remplie ; en l’appelle flanc retroujpt. Il y a descArvtfâix , qui , avec la côte bien tournée , om le flanc creux. Quoiqu’ils foient gras & ifiû» aient beaucoup de chair fur les côtes , Us c HE

manquefont toujours. de flanc, & Ton remarque que tout cheval qui a de l’ardeur , quoiqu il mangé* bien , devient toujours éflanqué par le moindre travail.

Lorfqu’un cheval a quelque douleur ou quefque accident aux jarrets , ou à quelqu’autre partie du train de derrière» il eil toujours éflanqué & étroit ’ de boyau.

Quand le flanc d’un cheval commence i battre plus qna l’ordinaire ,’ !fans avoir été furmené,oa rappelle flanc-altéré : & lorfqu’un cheval eft trop échauflé dans le corps , foit par trop de fatigue , foit qu’il foit aâuellement malade , ou qu’il doive bientôt le devenir, le flanc lui bat comme à un pouffif.

Il y a certains chevaux , qui , fans être altérés de flanc , foufflent beaucoup en travaillant ; on les appelle pour ctlsifouffleurs ; mais fl tôt qu’on les arrête « le flanc leur bat naturellement. Les conduits de la refpiratton étant trop étroits , caufent ce défaut.

U y en a d’autres qui font gros d’haleine : ils ont la retpirarion un peu plus libre qu*un fouflleur, mais ils ne laiflfent pas de fouflkr beaucoup en travaillant ; ce qui eft trés-incommode , fur-tout pour les chevaux de chafle & de carrofle. De la beauté & des défauts des parties extérieures de r Arrière • main»

Les parties de l’arrière main, font la cronpe ; les hanches, la queue, les cuifles, le graflct, le jarret & les jambes de derrière. De la Croupe*

Il faut que la croupe foit ronde & large i proportion du corps du cheval. Dans un cheval qui " eft gras , il doit y avoir au milieu de la croupe , dans l’endroit où fe place la croupière , une liene creufe depuis les rognons jufqu a la queue ; c eft la con«  tinuation du canal dont nous avons parlé au fujec des reins doubles.

Quand la croupe ne s’étend point aflèz en tond depuis lextrémité des reins jufqa’au haut de la queue, & que cette partie paroit extrêmement coune, on rappelle, croupe avalée^ coupée ou cul de prune. C*efl un défaut aftez ordinaire aux chevaux barbes, efpagnols, & autres nés dans les pays orientaux r mais ce défaut , qui n>ft contraire qu’à la beauté, eft réparé par’la bonté de leurs hanr ches*

Lorfque les deux os des hanches , qui (ont aux deux côtés de la croupe, font trop élevés ^ on appelle les chevaux qui ont cette dtfl^>rmité , chevaux cornus. Ceux qui ont la côte plate Sl le ventre avalé 9 paroiflent prefque toujours cprnus. Des Hanches.

Les banckes » qui font partie de la croupe , doi ;