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DES CARTES


Parc du méridien, entre ce cap & Alicante, eft de 25’, 7 ; par conféquent, la pofition de ce cap eft déterminée.

Dans l’intention d’avoir la pofition du cap, fiftié au S. O. de l’Ifle d’Ivice, ce cap eft très-proche de l’Me Vedran, on a mené de Valence, du cap Martin & d’Alicante, des droites à ce cap d’Ivice ; cela forme autour du cap Martin, trois triangles, y compris celui dont on vient de parler. Les diftances du cap S. O. d’Ivice à Valence, au cap Martin &c à Alicante, font refpeclivement de 8 z M, 2, de 3 4 M, 5, & de 69% 3. On a pris pour les conclure toutes les précautions dont on eft capable. Le triangle extérieur, formé entre Valence, le cap d’Ivice Se Alicante, a fon angle fur Valence de 55. 07’, auquel ajoutant 7. 16’, parce qu’Alicante gît, par rapport à Valence, au S. 7. 16’E, on aura 62. 23’ pour l’angle du S. à l’E., formé entre le méridien de Valence, Si la droite qui s’étend de cette ville au cap d’Ivice ; cela met ce cap 3 8’, 1 plus au S. que Valence, & 72*’, 8 plus à l’Eft fur le parallèle, ou i.° 33’, 8 à l’Eft de cette ville. Ce cap feroit bien déterminé, fi le giflement d’Alicante, à l’égard de Valence, étoit démonftrativement le S. 7. 1 6’E ; mais félon diverfes routes, qu’on tient de l’Efpagne, ce-giflement s’étend depuis 6° 13’, jufqu’à 8.° 27’. Cette différence entière de 2. 14’, dans le giflement, fait varier la latitude du C. S. O. d’Ivice de 2’, 8 : ainfi la hauteur aflignée au cap d’Ivice, peut être fort exafte ; elle peut aufli différer du vrai de i’, 4.

Il y a encore un point remarquable, près de cette côte, auquel on s’arrêtera, c’eft Monte-Colibre ; fa diftance au cap Oropefo eft de 26 M, 1, & fa diftance jufqu’au N. E. de l’embouchure de Rio-Ebro, eft de 45**, 4. Les deux points auxquels on rapporte Monte-Colibre, ont été arrêtés ci-devant, &c l’on trouvera aifément que Monte-Colibre eft feulement de o’, 7 plus occidental, & de 45’, 4 plus méridional, que l’Ifle fituée au N. E. de l’entrée de Rio-Ebro. Le giflement de l’entrée de cette rivière, par rapport à Oropefa, félon diverfes routes déjà mentionnées, eft le N. 34. 1 3’, E. +_ 2 —° J §’; celui auquel on a été conduit, eft le N. 3 2.°4o’E, comme il eft renfermé dans les limites précédentes, il peut être réputé convenable ; d’ailleurs un changement de quelques degrés, dans la polition refpedive, de l’entrée de Rio-Ebro & de Monte-Colibre, ne cauferoit, dans ce cas, qu’une augmentation infenfible, dans la latitude de ce dernier point. §. IV. Recherches fur la longitude de Madrid. Ayant fini le tour de l’Efpagne, il eft à propos de fixer dans l’intérieur de ce Royaume, au moins, la polition « ÉOgraphique de fa Capitale. Entre les indications qwe fourniflent les obfervations aftronomiques fur la longitude de Madrid, il y a encore une incertitude de près d’un quart de degré. En raffemblant fur cette ville, toutes les obfervations qu’on a pu découvrir, ayant trait à la longitude de Madrid, on eft parvenu à obtenir douze conclufions toutes admifllbles. On les a divifées en deux fuites ; l’une contenant les fix plus grandes, & l’autre les fix plus petites. On a opéré fur ces deux fuites de la même manière que fur les diftances de Grenoble à Turin, &c fur celles de Turin à Embrun ; on a trouvé pour la fomme commune d’un terme de chaque fuite, 1 1.° 45’, o, & pour la différence commune de deux de ces termes 14’, 2. La moitié de cette fomme eft de 5. 52’, 5, & la moitié de la différence eft de 7’, 1, d’oii il fuit qu’en général la longitude de Madrid, félon toutes les obfervations aftronomiques qu’on a pu réunir, tendantes à ce but, eft de 5. 52’, 5 +_ /, 1 = 5° 59’, 6, ou 5. 45’, 4 ; ce font là les limites entre lefquelles doit être la vraie longitude de cette ville. Pour favoir de laquelle de ces limites cette longitude doit approcher davantage, on a enchaîné cette longitude à celles de Valence, de Collioure, de Carthagène & de Bayonne, plus orientales que Madrid d’une part ; & de’l’autre à celles du cap Finiftère, d’Aveiro, de Lisbonne & de Cadix, plus à l’occident que Madrid ; le tout ayant été analyfé, fur-tout d’après des cartes générales de l’Efpagne. On a d’abord trouvé, entre Valence, Madrid & le cap Finiftère les dix rapports fuivans, dont la fomme des termes de chacun a été égalée à 5 39’, 7, différence totale en longitude, entre le cap Finiftère & Valence ; puis en aflbrtifl’ant les termes, il eft venu i8 3’, 6. i8j’, 7. i86 /, 5, i88’, 4. 194’, 4. 195’, 9. 19^7. 196^, 7. 20q^6_ # 207’, 6 332’, 1 « 339’, 1 » 343’, 2 * 343’, 2 * 343’, 8 Le milieu, entre chaque rangée, eft’^/—. Entre Valence, Madrid & Aveiro ô Nova-Bragança, la différence totale en longitude étant de 490’, 3, on a découvert, de la même manière que çi-deflus, le rapport unique —rr.

345’ » 3’35 I’>3’35 1’* 2’354’, o’35^, 6 Entre Valence, Madrid &c Lisbonne, la différence totale en longitude étant de 5 28’, 5, on a trouvé de même le rapport unique ^rf.

Entre Valence, Madrid Se Cadix, la différence Dij