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DES CARTES

NOMS DES LIEUX. Dïg.desJAtrid. Latitude. D.M.10". D.M.10 IsleSaint-Yago, {TMs 26°..09’, 1 26..04, 1 « . 25..50, 4# 25..50, i# 150..25’, 6 14..52, 0 » 14..54, l# 14..53, « S » LaPraya, ^auMouillage… Dansle voyagedel’Iíìs, &danscelui-dela flore, en mouillantàlaPraya, on nousaenrichi depointsbienassurés, furlesisles méridionalesdu capVerd:avantd’arriveràcemouillage, pardes relèvemens multipliés, faitsàborddel’Iíìs &de laFlore, onafixel’emplacementderisledeMai; danslepremierdecesvoyages, M. Pingréen 1769, a relevéastronomiquement, dumouillage 4elaPraya, lepicdel’isledeFuégo, &M.le ChevalierdeFleurieu, pardesopérations nautiques, ingénieufes&favantes, adeterminélaposit 1on, dumêmepic&celledel’isleBrava:dans lefecondonaencorearrêté, parpluf1eursrelèvemens, lapositiondel’isledeFuégo. Onnejouitpasencore, dumêmeavantage, fourlesisleslesplusfeptentrionales, ducapVerd ; c’estpourquoideceCap, jusqu’aupointleplusà l’Est, delacôtedeBuenavista, ona trouvéla distancede, 303% 7, d’aprèssixroutesqu’ona analysées, difcutées, avec toutel’attentionpossible ; onaausliconclufelonhuitdonnées, lalatitude, dumilieudeBuenavistade, 15058’, 6, au moins ; connoissántlapositionducapVerd, on auracelledeBuénavista, telle qu’elleest marquée ci-dessus. PareillementducapVerd, jusqu’àla pointefud-ouest, del’isleSaint-Antoine, onaconclu, ladifférenceenlongitudede, 7040’, 4, d’après sixroutes, analyséesavecfoin. Onadécouvertavec lemêmefoin, lesautreslieuxdecesisles, dont onneparlepoint, &quifontinfcritsdansla Table. Afinqu’onpuisseappercevoir, lesdifficultés 3u’ondoitfurmonter, dansl’emploidesmoyens, ontonafaitufageici, onvaenindiquerquelques-uns. 1°.Ladéclinaifondel’aiguilleaimantée, esttrès-difficileàbiendéterminer ; cela tientaux défautsdesinstrumens, qu’onemploieàlamer ; celatientau vaisseau même, quiestunobfervatoireambulant, assezincommode ; celatientaussi auxamplitudes, qu’onemploieordinairement, dans cette recherche, amplitudesquivarientperpétuellement, parlesinégalités, desréfractionshorizontales ; orladéclinaifondelaboussole*étantincer// « Partit. taine, ladirectiondelaroute, quiendépend, le devient3usi*i. 20. Ladérivequivarie, felonlaforce duvent, la positiondesvoiles&leurquantité ; Îuivariedonc, parl’angledelaroute, avecla. irectionduvent ; qui vjrieauífiparlesmarées &parlesconrans, lesquelschoquentobliquement levaisseau; quivariep 1rl’agitationdesvagues, agitation, quifaitmouvirlevaisseauparélans, lesquelsnefontpaspa<faitementégu1x, depart &d’autre:pourconnoîtreladérive, onobserv » ordinairement, avecuncompasdevariation, à quelrumbrépondlahnuacht ; maiscettetrac* qu’onfuppofefixe, voyageavecles.slots. 30.L’évaluationduchemin, estfujetteàton » lescapricesdelamer ; danscetteestimeondois avoirégard, auxqualitésduvaisseau, àfonleíl &auxcaufesperturbatrices, deladirectiondela route; depluslafurfacedelamer&lesvents4 nefontpasmodifiésprèsdesCôtes, commeen. pleinemer.Onfefertordinairementduloch, pou » mefurerlesillagedunavire, oncomptefurun fablier, durant30"detemps, lesnœudsquel’on filefouslevent, cesnœudsfontdistanslesuns desautres, d’environ9brasses, &l’onjugepar là, combienlevaisseaufaitdemillesparheuref cettemefureestdéfectueufe, ttntparlapetitesse, del’intervalledesnœuds, delaficelleduloch, comparéeàlalongueurduchemin, quepar l’inexactitudedaasletemps, quitientaupeude duréedel’opération, &audéfautdel’efpèced’horloge, qu’onyemploie:d’ailleursonfuppofe, ordinairementimmobile, lebateaudelo « hjettéàla mer, tandisquel’eau, aprincipalementàfafurface, unmouvementdépendantduvent, &de celuidunavirequel’oncherche.40.Enemployant lecheminduvaisseau, donnéparleloch, onévalue fouventlechemin, pouruntempsassezlong, par celuiquiparoîts’êtreécouléauSoleil, relativement aunavirequiestmu ; celaestexact, lorsquel’on faitlemêmeméridien ; danslesautresdirections, larouteparticipedel’Ouestoudel’Est, cequi rendlejourpluslongoupluscourt; danslepremiercasilf

  • maugmenterktemps, ainsique1&

Generatedon2014-03-2513 : 40GMT/http : //hdl.handle.net/2027/ucm.5320294282PublicDomain, -digitized/http : //www.hathitrust.org/access_use#pd-google n·Es CARTE.S. NOMS DES LIEUX. IsLE SAINT-YAGO, {au N. . .. auS•• . . . LA PRAYA, { auFort. • • . au Matûllage.. Dans le voyage de l’ffis, & dans celui ; de la flore, en mouillant à la Praya, on nous a enrichi de points bien affurés, fur les illes méridionales du cap Verd : avant d’arriver à ce mouillage, par des relèvemens multipliés, faits à bord de l’His & de la Flore, on a fixe l’emplacement de l’ille de Mai ; dans le premier de ces voyages, M. Pingré en 1769, a relevé afl : ronomiquement, du mouillage de la Praya, le pic de l’ille de Fuégo, & M. le Chevalier de Fleurieu, par des opérations nauti-Atues, ingénieufes & fa vantes, a determiné la pofitton, du même pic & celle de l’ille Brava : dans le fecond on a encore arrêté, par plufieurs relè•emens, la pofition de l’ille de Fuégo. On ne jouit pas encore, du même avantage, pour les illes les plus feptentrionales, du cap Verd ; c’efl : pourquoi de ce Cap, jufqu’au point le plus à l’Efl :, de la côte de Buenavifl : a, on a trouvé la di.fl : ance de, 303M, 7, d’après fix routes qu’on a analyfées, difcutées, avec toute l’attention poffible ; on a auffi conclu felon huit données, la Lttitude, du milieu de Buenavifl : a de, 1 ~ 0 ~8’, 6, au moins ; connoiffant la pofition du cap Verd, on aura celle de Buénavifl : a, telle qu’elle efl : marquée ci-deffus. Pareilh : ment du cap Verd, jufqu’à la pointe fud-ouefl :, de l’ill e Saint-Antoine, on a conclu, la différence en longitude de, 7° 40 1, 4, d’après — fxx routes, analyfées avec foin. On a découvert avec le même foin, les autres lieux de ces illes, dont on ne parle point, & qui font infcrits dans la Table. Afin qu’on puiffe appercevoir, les difficultés qu’on doit furmonter, dans l’emploi des moyens, · dont on a fait ufage i<i, on va en indiquer quelques-uns. 1°. La décünaifon de l’aiguille aimantée, efl : très-difficile à bien déterminer ; cela tient aux défauts des infl : nrmens, qu’on emploie à la mer ; cela tient au vaiffeau même, qui efl : un obfervatoire ambulant, affcz incommoce ; cela tient auffi aux amplitudes, qu’on emploie ordinairement, dans cette recherche, amplitudes qui varient perpétuellement, par les iné~alités, des réfraaions horizon~es ; or la déclinaifoJ~ de la bouffolh ésant jacer-IJ. Parli1. D1g 1ze b Dif. tics MiriJ. L.Jtit ud~. . —-— —-·---o. M. Jo•. o. M. 10 . . 16°••09’, 1 1~0.. 1)’, 6 .. 16 ••0-4’1* 14..)1’o. .. 15..5°·4· ’4..Ht1* .. 15..p, 1* 14.. 53’6. taine, la direélion de la route, qui en dé ? end, le devient auffi. 1°. La dériv. : qui varie, felon la force du vent, la pofition des voiles & leur quantité ; qui varie donc, par l’angl ::sc la route, avec la · direaion du vent ; qui VJrie auffi par les marées & par les conrans, lefquels choquent obliquement le vaiffeau ; qui varie pt r l’agitiltion des va~ues • agitation, qui fait mou v ir le vaiffeau par elans 11 lefquels ne font pas pa —fJ it’2 ment égmx, de part & d’autre : pour connaître la dérive, on obferve ordinairement, avec un compas Je variation, ~ quel rumb répond la ho~tacht ; mais cette trac• qu’on 1i.tppofe fixe, vopge avec les.flots. 3°. L’évaluation du chemin, efl : fujene à tou• les caprices de la mer ; dans cette efl : ime on doit avoir éga rd, aux qualités du vaitTeau, à fon left & aux caufe s uerturbatrices, de la direélion de la route ; de plus’la ii.trtàce de la mer & ks vents• ne font pas modifiés près des Côtes, comme eiJ. pleine mer. On fe fert ordinairement du fock, pott » mefurer le fillage du navire, on compte fur tlll fablier, durant 30" de temps, les nœuds que l’on file fous le vent, ces nœuds font difl : ans les uns des autres, d’environ 9 braffcs, & l’on juge par là, combien le vaiff. : au fait de milles par heure ;. cette mefure ea ddedueufe’t1nt par la petiteffe, de l’intervalle des nœuds, de la ficelle du loch, comparée à la longueur du ch<>min, que par l’inexaélitude danç le temps, qui tient au peu de durée de l’opération, & au dJfaut de l’efpèce d’bor~ loge, qu’on y emploie : d’a illeu ri on fuppofe, ordi~ nairement immobile, le bateau de loch jet té à la mer, tandis que l’eau, a principalement à fa fitrface, un mouvement dépendant du.. —ent, & de celui du navire que l’on cherche. 4°. En employant le chemin du vaiffeau, donné par le loch, on évalue fouvent le chemin, pour un temps 1tffn long, par celui qui paroît s’être écoulé au Soleil, relativement au navire qui efl : mu ; cela efl : exaa, lorfque l’on fait le même méridien ; dans les autre5 direélions • la route participe de l’Ouefl : ou de l’.Eil :, ce qui rend le jour plus long ou plus court ; dans le pre—. mier cu il faQc aupuenter le.temps, ainG que 14, … Original from UNIVERSIDAD CO PLUTENSE DE ADRID