ANALYSE
deM.deVerdun,queklongueurdelapetite ínague ,aulieudes’étendre,duSud-Ouestau Nord-Est, fedirigeoitducontraire,duSud-Est àuNord-Ouest :oná rouvédepuislapointedu Nord-Est, delagrandeínague,jusqu’àlapointedu Sud-Estdelapetite,qu’ilyavoit 7M, 6,&que cettepointeSud-Estétoit,3’,8pksorientale,& . 4/,2,plusfeptentrionale,quelapointeduNord-Estdelagrande ; quelapetite Inague,avoit8 milles delong,&qu’elles’étendoitfurl’Ouest, 380 Nord. OnaplacéleMouchoirquarré,par rapportà sesdistances,deSand-Kiy oudelaCayedeSable, &íaussiàl’égarddecelles,decemouchoiràla .p o inte Ifabélique,Sçcelafelondiverfescartes,& d’aprèsdivers renseignemens,qu’ons’estprocurés. LesCayesd’ArgentaumilieudesMots,font tl’aprèsfeptindications,5’,8plusàl’Est, &37’ 7 plusauNord,quele vieuxcap François :l’érendue ’desdeuxécueilsprécédens,quisontdesbancsde Tochers,n’estpasparfaitementreconnue.Onn’ajoutera rienàcequonadit, del’isledePortorico, jauparagrapheprecédent.
§.IV.
fïljlcdeCuba&celledelaJamaïque. N".112. Outrelesobfervationsdelongitude,quiont étéfaitesàlaHavanne,par Don MarcosdeGam-J >oya,de1715à1725,onafaitdépendrecette
- longitude,decellesdelaTrinité,duSaint-Efprit
&decelledeSainte-MarieduPortau Prince ,où ilyaeu,en1714,quelquesobfervationsdu meme Astronome :onadeplusenchaînécette longitude,àcelledelaNouvelle/£3trléans ,où M.BaronIngénieurduRoi,obfervaen1729, uneéclipfedeLune ,&uneéclipfe,dupremier SatellitedeJupiter ;cettelongitudeestenoutre /étayée,parl’obfervationd’uneéclipfe,dupremier SatellitedeJupiter,dumême Ingénieur ,furla rivièredelaMobile,&encoreparl’obfervation, d’uneéclipfedeLuneparSenex,àl’isleDauphine. OnarapportéàlaHavanne,lesfeptobfervations, faitespar Don Marcos,dansl’islede Cuba ;onaaussirapporté,àlaNouvelle-Orléans, Jesquatreobfervations ,faitesdansla Lo1usiane ^nfér1eure,parMM.Baron&Senex.Enfuiteon acherché,parla méthodedesrectangles ,ladifférenceenlongitudeentreces Villes,d’aprèsneuf fartes,&l’onatrouvé,8P09’,6,pourcettedifférence, cequiamisàportée,derapporterfurla Havanne,leslongitudesdelaNouvelle-Orléans, 6rcoqtrà ;entrelesonzeindications,delalongitudequ’onapbteaue, furchaqueVille,ilaparu quelaconcluf1on, devohêtreexacte,à moins*de deuxminutesprès.Cetteincertitudevient,deIx différenceenlongitude,entrela Havanne&la Nouvelle-Orléans, quiest tropgrande,felonlescartes deMM. Spéer , Delisle 6cPopple :quoique nos méthodesayentfaitévanouird’abord,cesquantitésdifparates, lesquellesont toutefoisinslué, quoiquefoiblementdansleréfultat ; néanmoins P cettedifférenceenlongitudeaparu tropfoible, furlescartesdelaFloride&del’OuestdelaFloride, par M. Jefferys ;àl’égarddescartesdela Louif1ane&duGolfeduMexique,deM.Bellin, &decellesdeMM.d’Anville&Gréen,ellessont renferméesdansleslimitesdenosopérations,&c notre réfultatestentreladifférence ,8°o ?’, en longitudedelaHavanneàlaNouvelle-Orléans , deM.d’Anville,&cellede,8°11’,deM.Grcen, furle mêmeefpace.Quantàlalongitudeabsolue decesVilles,DonMarcos,avecunelunettede dixpieds,adûvoirengénérallesimmerf1ons 30" detempstroptôt,&lesémerf1ons30"trop tard,(Mém.del’Ac.1729 ;)ainsileslongitudes, 3u’onobtientdecesobfervations,doiventdifférer esvéritables,de7à8’ ;onaeuégardilceteffet. Onaétablienfuite,lapositiondelapointede Maisi ;onatrouvépardiversmoyens,qu’elle étoitplusauNord,de19’,1,&plusàl’Ouest, de35,4,quelapointeintérieure,duMôleSaint-Nicolas. Aprèscelaonacherché,lapositionducap Crux,enlafaifantdépendre,decellesdelapointe deMaisi&delaHavanne ;enlarapportantàcelle, duPortRoyaldanslaJamaïque,&àcelledela Havanne ;àcellesduPortRoyal&delaTrinité, laquelleferadéterminéedanspeu ;àcellesdela pointedeMaisi&delaTrinité,enfinà.cellesde lapointedeMaisi&duPortRoyal :onarechercheaveclemêmesoin, lalatitudedeceCap.On aréuni,àl’obfervationdeDonMarcos,furla Trinité,quatrecombinaifonsafind’enobtenir,ph1s furementlalongitude ;onadonccomparécette position,àcellesducapCrux&delaHavanne ; àcellesduPortRoyal&delaHavanne ;àcelles ; delapointedeMa1si&delaHavanne,àcelles ducapCrux&ducapSaint-Antoine,donton s’entretiendrabientôt ;danschaquecombinaifonf commedanslesprécédentes,onaaísorti&égalé, lesdifférencesparticulières,enlongitude,àcelle qu’ildevoityavoir,entrelesdeuxtermesdecomparaison, puisonaprisunmilieudanschacune, &enfuiteunmilieu,entrelescinqréfultats. Pouravoirlaposition,ducapSaint-Antoine," onaenchaînéenfemble,laHavanne,lecapSaint-Antoine, lecapCatoche,lecapDefconocida& laVeraCrux,dontlapositionestconnue :ona pris
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A·N A
.èe M. de Verdtm , que · la longueur de la petite lnague, au lieu de s’étendre, du Sud- Oucft au Nord-Eft, fe dirigeait au contraire, du Suù-Eft au Nord-Oudl : : on a rouvé depuis la pointe du Nord-Efi, de la grande lnague, jufqu’à la pointe du Sud-Efi de la petite , qu’il y avoir 7 :.~, 6, & que cette pointe Sud-Eft étoit, 3’, 8 plus orientale, & · 4’, 2., plusfeptentrionale, que la pointe du Norci-Eft de la grande ; que la petite Ina gue, avoit 8 milles de long, & qu’elle s’étendoir ti.1r I’Oueft, 38° Nord. On a placé le Mouchoir quarré , par rapport à (es diftances, de Sand-Key ou de la Caye de Sable, )k auffi à l’égard de celles, de ce mouchoir à la .pointe lfahélique , l$t cela felon diverfe’ cartes , & d’après diTers renfeignemens, qu’on s’efi procurés. .Les · Cayes d’Argent au milieu des H1ots, font ~’après fept indications, 5’, 8 plus à l’Eft, & 37’ 7 plus au Nord, que le vieux cap François : l’étendue ôes deux écueils précédens , qui font des bancs de Tochers, n’eft pas ~arfaitement reconnue. On n’ajoutera rien à ce 9u,on a dit, de l’i{]e de Portorico, _pu paragraphe precedent.
~· 1V.
t’ljle de Cuba & celle de la Januiique. N°, 1 Il.,
- ÛVTRE les obfervations de longitude, qui ont
été faites .à la Ha vanne , par Don Marcos de Garnbaya , de 1711 à 172.5 , on a fait dépendre cette
- lor ;gitude, de celles de la Trinité, du Saint-Efprit
& de celle de Sainte-Marie du Port au Prince , OLI il ’/ a eu , en 1714 , quelques obfervations du meme Afironome : on a de plus ench~é c.ette longitude , à celle de la Nouvell(7, !lrléans , ol ! M. Baron Ingénieur du Roi , obfetva en 172. ?, une éclipfe de Lune , & une édipfe , du prem1er ~atel~ite de Jupiter ; ~eue }ongi~o1~e e1} en otl !re
- etayee, par l’obfervanon dune eclipfe, dv. pr~m1er
Satellite de Jupiter, du même Ingénieur , fur la ·rivière de la Mobile, ~ encore par l’obfervation, d’une éclipfe de l.ul)e par Senex, à l’ille Dau-J >hine. On a rapporté à ta Havanne, les fcpt obfervations, faites par Don Marcos , dans l’ille de Cuba ; on a auffi rapporté, à la Nouvelle-Orléans , ~es ,quatre obfervations , faites dans la Lo~tifiane ~nfeneure, par MM . Baron & Senex. Enf111te on a cherché , par la méthode des reaangles , la différence en longitude entre ces Villes , d’après neuf ·~artes, &l’on a trouvé, 8P 09’, 6, pour cette différence, ce qJÎ a mis à portée, de rapporter fur la flavanne, les longitudes de la Nouvelle-Orléans , ô- co,.trà ; entre les onze indications , de la longi- ~ude qu’oQ a Qb~eaue , fur chaque Ville , il a paru D1g 1ze b
Lys.E
•.
que la .concluftoo, devo~ êr.- e ~xoiéle, ~ moins· de denx minutes près. Cette incertitude vient, de !& différence en longitude, entre la Ha vanne & la Nouvelle-Orléans, qui eH trop grande, felon les cartes de, MM. Spéer , .~el,ifle & .Popple : quoique nos ~~tho ?es aycnt fait evanolllr d’abord , ces quantites d1Cf>aratcs , lefquelles ont toutefois influé quoique faiblement dans le réfultat ; néanmoins ’ cette différence en longitude a paru trop faible· : fur les cartes de la Floride & de I’Ouefr de la Floride. ’ par M. Jefferys ; à l’égard des cartes de la Lomfiane & du Golfe du Mexique , de M. Bellin • & de celles de MM. d’Anville & Grécn, elles font rer.fermées dans les limites de nos opérations, & notre rétltltat efi entre la différence 8° 05’ en longitude de la Havanne à la Nouv~lle-Orlé~ns de M. d’Am. -i lle, & celle de, 8<> 1r’, de M. Gréen : ·ft,r le même efpace. Quant à la longitude ablolue de ces Villes, Don Marcos , avec une lunette de dix pieds , a dft voir en général les immerfions 30" de temps trop tôt, & les émerfions 3011 trop tard , ( M.ém. de l’Ac. 172 .9 ;) ainfi les loogirudes, qu’on, < ?btJent de ces obferv<.tio :1s. ,J o ; n :t :t diff~rer des ventables, de 7 à~’ ; on a tu~~-·~ : .’ : cet t :ffet. On a établi entltite , la pofition ’de la i’ointc de ~a !fi ; on a trouvé par divers moyens, c ;u’elle eto•t rlus au Nord, de 19’, 2. , & plus à l’Oucft, de 3 5 , 4, que la pointe intérieure, du Môle Saint~ Nicolas. Après. cela o ~a cherché, la poli rion du cap Crux~ en la fa1fant dependre, de celles de la pointe de Ma1fi & de la Ha vanne ; en la rapportant à celle, du Port Royal dans la Jam~Ïquc, & à celle de la Havanne ; à celles du Port Royal & de la Trinité, laquelle fera déterminée délns peu ; à celles de la pointe de Maifi & de la Trinité, enfin à’ celles de la pointe de Maifi & du Port Royal : on a recher. che avec le même foin, la latitude de ce Cap. On a réuni, à l’obfervation de Don Marcos, titr la Trinité, quatre combinai{ons afin d’en obtenir, plus 1i1rement la longitude ; on a donc comparé cette pofition , à celles du cap Cmx & de la Ha vanne ; à celles du Port Roxal & de la Havanne ; à celles de la pointe de Ma1fi & de la Havanne, à celles du cap Crux & du cap Saint-Antoine, dont on s’entretiendra bientôt ; dans chaque combinaifon, comme dans les précédentes , on a afforti & égalé, les différences particulières, en longituàe, à celle qu’il devait y avoir, entre les deux termes de comparai {on, puis on a pri.s un milieu dans chacune , & enftlite un milieu, entre les cinq réfultats. Pour avoir la pofition , du cap Saint-Antoine ; on a enchaîné enfemble, la Havanne, le cap Saint-Antoine , le cap Catoche, le cap Defconocida & ~ Vera Cm~, dont la pofition dl connue : on fi Original from
UNIVERSIDAD CO PLUTENSE
DE ADRID
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