Page:Encyclopédie méthodique - Beaux-Arts, T02.djvu/423

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T R O » fentes nuances des paffions de la nature » «ommune , ( ainfi qu’on le voit dans les » ouvrages d’Hogharth , ) méritent de grands « éloges ; mais comme leur erprit eftfans ceffe » occupé de chofes communes & triviales , B les éloges qu’on leur donne doivent être n proportionnés aux objets qu’ils repréfentent. » Les bambochades de Téniers, de Brauwer , » de van Ofiade font excellentes en leur genre ; » & le mérite de ces ouvrages , ainfi ^ue l’eftime qu’on en fait, font en proportion de » ce que ces fujets communs & bas , & la » manière dont les paffions y font ïendues , I» tiennent plus ou moins de la nature. (L.) m [ ■’■' T R O U , ( fubft. mafc. ) Ce mot s’employe relativement à la compofition , & relativement à l’effet. On dit qu’il y a des trous dans la TUE ^ compofition , lorfque les objets, étant mal grouppés , leurs parties laiflent voir le fond, comme au travers de plufieurs trous. Il y a des trous relativement à l’effet, quand cer-«  taines parties d’un objet qui eft fur les premiers plans font du même ton que des objets qui fe trouvent fur des plans reculés. Alors les tons des objets avancés étant les mêmes que ceux des objets reculés, percent avec eux ^ comme difent les peintres, & font des trous^ (L.) TUER, (v. aa. ) On dit qu’une partis d’un tableau en tue une autre, quand elle ert détruit l’effet. Quand un tableau d’une couleur vigoureufe ell voifin d’un tableau foiblement coloré, on dit qu’il le tue, (L. )