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CE, EF. .. . CP, PO, (&( ?* en trois parties égales. Les points de cette fubdivifion feiv !ront à tracer de nouveaux carreaux à un tiers de diflance les uns des autres , & nous aUons reporter ces . divifions-fur la féconde fig^ 00 , qui ne comprendra que la partie A li S N de celle-ci.

Lz figure qui vient de nous fervir marque que i’on peut tirer des diîgonales d’un angle à l’autre de la planche ; mais on poiirroit SulTi tirer les diagonales par les angles oppoTés des carreaux , c’eft-à dire de H en L , de I en M , de K en N , de A en T , &c. on éviceroit par-là l’inconvénient d’avoir des carreaux trop lofanges foimés par les diagonale ?

AD, CD, comme il nourroit arriver fi 

qn avoit un cuiyte trois fois plus long que large.

Ai fig. 00 y cette figure ne comprend que la farcie ABSN de la précédente ; toutes les ignés pontluées 1,1,1 ;, font celles qui ont jfervi dans l’opération précédente ; & les lignes finies , z , ^ , z , font celles dont il s’agit dans cette opération-ci.

Seconde opération. Ayant divifé chaque ef-- ■’paceNM, ML, LA, NE, EF, FG, &c.en trois parties égales du premier tiers , c’eft-à-dire des points de divifioT marqués , a, 1 , 2 , &c. on tracera les lignes 22 , 22,, 2Z, qui formeront des carreaux égaux, on fera mouvoir le berceaux fur toutes les lignes , çnfuice on tirera toutes les diagonales d’un angle à l’autre de ces nouveaux carreaux, & : le berceau les parcourra pareillement fuivant leurs ditedions.

Troifiéme opération. Il faut maintenant partir du fécond tiers, & tracer les lignes 3 :5,33,33, &£. pour formçr de nouveaux carreaux , qu’on a marqués ici par des lignes plus fortes-, on fera mouvoir le berceau fur toutes ces lignes, ainfi que fur les diagonales des carreaux qu’elles donnent. Ces trois opé- • rations faites on aura fait ce que l’on appelle u^i tour, la fuperficJp. du cuivre fera déjà couverte par-tout d’un grain léger occafionné par l’empreinte des dents du berceau ; mais pour que le cuivre foit bien graine, il faut faire vingt tours , c’elî-à-dire recommencer vingt fois, ce que l’on vient de dire.Ceft.de cette préparation que dépend la beauté de la gravure -, il faut pour que le grain foit beau, qu’il- foit fin , égal par-tout, & qu’il produite un fond noir, velouté & moelleux. F’oyer û^. 9. cela demande beaucoup de foin &xi’attention. ■

i". On prendra garde de ne point trop .appuyer le berceau. . ri 1,

■iP . De ne point l’appuyer plus danî un :en- 4f oit (Jue dans ^^ife aufrei : ■’■'■’■. •’■•■■■ o a K

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". De ne point tenir lebercean plus incliné fur la fuperficie du cuivre darn un endroit que dans un autre ; car lorfqu’il efi : trop incliné, il chemine trop vite pour le balancement de la main ; & lorſqu’on le tient trop droit, il reſte trop long-tems à la même place. & cave davantage le cuivre.

4°. On doit conduire le berceau d’un bout d’une ligne, à l’autre ſans s’arrêter , parce que les endroits d’où l’on ſe reprendroit formeroient des inégalités.

5°. Enfin il faut avoir l’attention que le balancer du berceau ſoit tel que ſon arc df g e, fig. I. ne ſe développe pas entièrement, car les angles d , e venant à toucher le cuivre, ils pourroient s’y imprimer davantage & former des points ou des inégalités dans le grain. Pour éviter cet inconvénient on marquera le milieu du berceau par un petit trait de craie en B. On en fera auſſi deux autres f, à égale diſtance du point B. La diſtance, g fera égale à la largeur AL, LM, &c. des carreaux tracés ſur le cuivre. Les points f , g ſerviront de repaires pour régler le bercement de l’outil , de manière que la même portion d’arc ſoit toujours également développée ſur le cuivre.

8. Ainſi dans la pratique, lorſque l’on aura, comme nous avons dit, placé le milieu B du berceau fur la ligne E H que l’on veut parcourir, on penchera l’outil de côté, enforte que fon arc touche le cuivre par le point çr,-on renverfcra auflî-rôc le berceau dans lefens oppofé, jufqu’à ce que l’arc en fe développant vienne à toucher la fuperficie du cuivre par le point y, & : ce bercement fuccefuf, occafionné par le balancement de la main , qui appuie en même tems légèrement , fera cheminer le berceau d’un bout à l’autre de la ligne de E vers H , en laiffanc en chemin faifant l’empreinte de.fes dent. ? ^^g-, f’ffi . Exemple de gravure en manière noire. Lx planche ayant été graînée , comme il a été dit, rend à rimpreffion un fond extrêmement noir par :-tout , tel qu’il fubfifte encore derrière la boule ; on grave fur ce fond , en ufanc le grain avec le racloir , j ?g. 4. ou avec la grattoir xx,fig. j. & 6. PL ï. Le bruniffoiï ferr auffi. à éteindre le grain & à polir les plus grands clairs. Ces outils ne fervent qu’à former les reflets , les demi-teintes qui paifen. !; de J’ombre à la lumière, & les lumières. Oij, ménage le fond pour exprimer les ombres & les’ touches les plus fortes. Cet exemple nouç a paru fuffiiant en ce qu’il réunit le prîncipç général de l’ombre , du reflet , de la demi» teinte , & de la lumière. Vpye l’article Gra-> v.u’P-É.r.N MANIERE NOIRE , &c. commçtit cjg calque,-..

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