Aller au contenu

Page:Encyclopédie méthodique - Géographie ancienne - Tome 2.djvu/62

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

54 GRÆ GRÆ

territoire d’Epidaure. Epïdaunis étoit sor le bord du’golfe-Saronique. En y arrivant de ce côté, on trouvoit le bois sacré (i) avant d’être dans la ville. Ce bois ètoit entouré de bornes de, pierre : on y voyoit une statue d’or èk d’ivoire. Dans cette enceinte sacrée (a), il y avoit un théâtre d’une beauté singulière, èk d’autres monumens. Au-dessus de ce bois sacré étoient deux montagnes (3) ; Tune appelée le mont Tithion ;l’autre, le mont Cynotion. ’ Sur le sommet de cette montagne (4) étoit un temple de Diane’ Coryphée. Ën descendant du "côté d’Epidaure, on trouvoit un champ nommé Hymethïum, puis’on étoit à Epidaure. . ’ .j_n face d’Epidaure étoit l’île d’Egine, - Le territoire de Traateh étoit contigu (c.^o,p.181) à,celui d’Epidaure. Selon les gens du pays, ce territoire se nommoit -d’abord Orcca (5) ; on lui donna enfnite le nom d’Althcpia (6). On y bâtir,îes deux.villes d’Hyperea èk à’Anthea, L’une de ces villes perdit son nom èk reçut celui de Pofidonia.- Troezen & Pitthée (7) étant devenus, en quelque forte, maures .du pays, Pitthée, après la mort dp •son frère-, des deux villes n’en forma qu’une feule, à laquelle il donna le nom de Troetteti. " ’Prés de cette ville étoit un marais qui s’étoit nommé, à cause d’un temple de Diane, marais Phé. béai ( epoifictíct Ai’/ífíi ). Le roi Saron s’y étant noyé, - ’ ce marais, & même toute cette parfie de mer, en prit lë norn dé Saronique. Prés de Troezen il y avoit un térreîn consacré à Hyppolite, .avec un temple en Thónneur de ce héros, 6k un autre en Thónneur d’Apollon. II y avoit aussi une citadelle où étoit un temple de Minerve Sténiade, En s’avançant. vers Hermione, on --’trouvoit-, dans les montagnes, la source : :de JYHylicus, nommé auparavant Taurins. Le port de Ticezèft étoit un village nommé . (i) L’abbé Gédoyn traduit « le temple » : peut-être a-t-il raison. II n’y a dans le grec que TOÏS/>h.Je crois que l’on peut sous-entendre ’ixtroc, parce que, ce bois contenant un grand espace, il éíojt presque indispensable d’y ; pafsér : ÇÉc’est ce que semble indiquer Paijsanias,. (2) J’ái préféré l’expresiîon enceintesacrée, poúr rendre dans ce passage le mot YE/>OaVu, lieu de celui de temple, qu’emploie fabbé Gédoyn ; Car nous n’avons pas l’idée d’un temple qui, entre autres choses, renfermeroit un ’ théâtre. H est vrai que les anciens donnoient un autre sens que nous -au njof templum ; mais voye\ le dictionnaire d’antiquités. (3) Ces montagnes dévoient être tout près d’Epidaure. . (4) Comme Pausaniás n’a pas nommé’ d’autres montagnes depuis cette dernière, il est probable que c’est d’elle qu’il parle. Ón y trouvoit, 1*. un temple d’Apollon Malléate, qu’il cité plus haut ; 20. & sur le sommet, Un semple de Diane. (5) D’après Grus, qn.e l’on disoit originaire du pays ; #i ?is que Pausaniás croit plutôt Égyptien. (.6) D’après Alrhepus, prétendu fils de Neptune. IJ) Ils étoient fils de Pélops, ’ f Celendemis - (8), où Te voyoit un lieu que Tort I nommoit le berceau de Thésée (9) ;, .11 y avoit près de la côte, quelques îles qui étoient sous la domination de Troezen : c’étoient, - L’île Spharia, appelée aussi Hiera ; elle étoit si près du continent, que Ton pouvoit y aller à ëuetl L’île, Calauria, ou Calaurea, où étoient un temple célèbre de Neptune èk le tombeau de Démosthènes. Du territoire de Troezen se détachoit une presqu’île qui s’avançoit dans le golfe ( 10). Sur Tisthme étoit bâtie lâ ville de Methana : à trente stades audelà il y avoit des eaux thermales qui avoient commencé à paroître au temps qu’Antigone, fils de Démétrius, réguoit éh Macédoine. II y avoit un chemin qui, conduisant de Troezen à Hermione’, passoit auprès d’une roche, appelée ’ " autrefois IVw/ de Jupiter Sténius, S. que Ton nomme depuis la roche de Thésée.^11). Si de cette roche vous traversez la montagnes vous arrivez à un temple d’Apollon Plataniste : on trouvoit aussi le bourg d’Hei, avec un, temple dé Cérès èk un autre de Proserpine. En s’avançant vers la mer, sor les confins duj territoire d’Hermione, on trouvoit un temple de Cérès Thermésie. A quatre-vingts stades au plus, étoit (au sud-est), le promontoire de Scylla. ’En allant par mer vers Hermione, otrtrouvoit le promontoire Bueephaliúm ; 8c, tóut auprès, quelques îles. La première étoit Haliufa, aveç lin port incommode. Ensuite étoit Yì\e Piiyusa ;-la. troisième éîQít l’île Ariflera, : . . ~ Après cette île-, on trouvoit la partie du continent qui, s’avançant un peu, étoit nommée le Promontoire (.2). Ensuite étoit l’île Trïcrana, puis le mont Buporthmus, qui s’avançoit dans la mer :en face étoit l’île Aperopia ; èk peu au - delà, l’île àlffydrea, Le rivage, uni, prenoit la forme de croissant ; .puis il dévénoit plus escarpé^jusqu’au Posidonium, ou temple de Neptune, à quatre stades de la nouvelle Hermione. Mais depuis ce temple jusqu’à (8) Ce nom se trouve au datif dans Pausaniás. (T«T K.£\£vWp£i). II semble donç que Je nominatif doive être (9) On montroit près de-là un olivier sauvage, autour dùqûei on prétendoi t que les chevaux d’Hypolke s’étoient accrochés lorsqu’ils renversèrent ce jeune héros. (10) Ce doit être le sensdu grec, mal entendu par l’abbé Gédoyn, £. même par Am.asée, Pausaniás, il est vrai, ne parle pas trop ici le langage géographique. (n) Pausaniás en parle plus haut. Ce fut parce qus Thésée avoit retrouvé sous cette roche les armes qui lui servirent à se f ?ire reconnoìtre par son père. (12) Pausaniás dit Acra. & £__stle nom grec qui répond 4 au mot françois.