Page:Encyclopédie méthodique - Géographie ancienne - Tome 2.djvu/65

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

GRÆ GRÆ 57

ce qui âyoìt faît nommer Tespacé quî se trouvoit entre Cahatm 8c Evoras, les Thera, ou les Chasses. ..Près de la mer étoit. la petite ville d’HélQs{}), d’où les Hélotes ou Ilotas, esclaves des Lacédé-_ ssoniensy avoient pris leur nom. Je pense que c’étoit près d’Hélos qu’étoit un ’temple appelé -Éleusinium, où Ton portoit, à cer- ; tâins jours de fêtes, une statue dé Proscrpine, qui étoit à Hèlos.. • A quinze stades d’Eleufinium étoit un lieu nommé Lapitheum, situé-fur le Taygète (2). ; èk peu loin de-là étoit Derrhion, aussi-bien que la fontaine Anonus. N A vingt stades de Derrhion étòit Tendrait nommé Harplea, & qui alloit jusqu’à la ’ plaine. a0. Si de Sparte on prenoir la route qui Conduisoit en Arcadie, on trouvoit, après plusieurs monumens" qui. appartiennent à Thistoire, TEurotas, à cinquante stades : il passoit presque au bord du chemin (3)- En,avançant, on trouvoit Characoma, f ms.Pellana. A cent stades de Pellana (4) étoit Bclemina, canton bien arrosé t tant pat lés eaux de TEu- " rotas que par d’autres sources : il y avoit un lieu de même nom. 3° ; (5) Pausaniás se reportant à environ trente stades de la mer,.parle du lieu appelé Crocea, où l’on trouvoit une • espèce de carrière, non de pierres, mais de Cailloux. En se détournant un peu sor la droite du chemin qui conduisoit à Gythium, on trouvoit la petite ’ ville à’JEgia, que Ton -croit avoir été nommée par Homère Augeia. II y avoit là un- étang appelé î’étang dé Neptune, Neplunistagnum. Pausaniás dit que la côte de la Laconie abon- ’ Tîì-s_’om !,,e Pausaniás n’indique aucune circonstance de la route Ton.nassaSe de fleuve, soit monumens, je présuméqu’il h’alía pas i Helos Par cette route. 11donne fa. poTition plus bas. . (2) J’avoue que j’ai de la peine à coil-í"" tout ceci avec la position donnée à Helos par M. d’Anville. ...le est trop loin du Taygète pour y revenir ainsi. (3)Voïci comment je compte cinquante stades : à trente stadesde la ville (c.20), on trouvoit une statue de la Pudeur ; & à vingt stades de-là (c. 21), on trouvoit lé fleuve ; (4) M. d’Anville a bien placé Belemina à cent stades de Pellana ; mais cette place & Characomame semblent un peu trop près de Sparte. - (5) Ici Pausaniás passesubitement à la partie méridionale de la Laconie. Cela m’étonne : avoit-il écrit un morceau qui rempliffoit cet intervalle 8cqui est perdu ? Quoi qu’il en sojt, i ! quitte les eaux de Belemina, & dit EVe S<t*«»Wr T£is T-Sricv x*Ttfp«i/vGVTi II parle donc de quoiqu’un qui iroit vers la mer à Githium. A la vérité, on pourroit croire que les lieux dònt il parle avant cette ville en sont loin, quoique sur la route : mais le premier est Croceç ; on voit par la fuite, que Gythium n’est qu’à tren te stadesd’v-ïfi-.Tv’Sei-v Sii-nl%u pri ralíovi tf I’COUVTA-iVyiav ; mais /Ega étoit elle-même peu éloignée de Crocea ; & comme il falloit un peu s’éloigner de la route sur la droite, ces deux lieux pouvoient être à la même dislance de Gy-, thium. Géographie arfcicnnt. Tome 7.4, doit en coquilles qui donnoient la couleur pourpre . comme celles de la mer Rouge. Ici l’auteur grec commence à parler des villes auxquelles Auguste avoit rendu la liberté, èk qui ’ appartenoient-à ceux des Lacédémoniens que Ton nommoitEleuthero-Lacons ; elles étoient au nombre .de dix-huit :-mais autrefois il y en avoit vingtquatre. - La première, en descendant d’Mgïa v§rs Ia mer j étoit Gythium ; après celie-ci (6) étoient Teuihrone, Las, Pirrhicus. ’ . - ’ ' En faisant le tour du promontoire de Tenare," Canopolis, (Stylos, Leufíra, Thalama (7), Alagònia,- Gerenia. Après Gythium, le long de la "mer, Afopus, Acria, Boea, Zarax, Epïdaurus-Limera, Brafia (8), Geronthra èk Marios (9). Ces villes ne faisoient pas partie de l’état de Sparte, èk se gouvernoient seloa leurs pçopres.loix. En face de Gythium étoit l’île Cranaê. Un temple bâti sor le rivage, en face.de l’île, en Thónneur de Vénus Migonitis ; avoit fait donner à la plaine, le nom de Migonium. " Au-dessus de cette, plaine étoit une montagne consacrée à Bacchus, sous le nom de mont _.<_- ryfias. A la gauche de Gythium, en avançant trente stades, on voyoit, sor le continent, les murs de Trinafus (10), qui, selon "Pausaniás, avoit dû être autrefois un château. . • . À quatre-vingts stades de Trinafus étoient les ruines des murs d’Hélos ; èk, à trente stades plus loin, la ville maritime d1’Acria. A cent vingt stades de la mer, au-dessus d’Acriai étoit la ville de Geronthra Sur la route qui Conduisoit d’une de ces villes à l’autre, on trouvoit un villageappelé P alaaChorïum, ouïe vieuxvillage. A cent stades de Geronthra étoit la petite ville de Marios, où se voyoit un temple de tous les dieux ; èk tout auprès, un bois sacré, arrosé de plusieurs sources. Au-delà de cette ville étoit le bourg de Glyp- P’a (n) j ék à vingt stades de Geronthra, celui que l’on iommoit Selinus. - ; (6) Je serois bien porté à croire que pary/fT» ÍJKUTH» veut faire entendreque la plus proche après Gythium étoit Teuthrone. Cela ne s’accorderoit pas avec la carte : je dois croire aussique M. d’Anville a eu de bonnes raisons pour placer les villes où il les indique. (7) Ces deux dernières avoient été comprises dans Ia Meffénie. (8) Sur le golfe Argolide,& nommé Prasia par Strabon. . (9) Ces deux dernières étoient dans .’intérieur des’ terres. (10) M. l’abbé Gédoyn dit, en avançant dansles terres : M. d’Anville a mieux, ce me semble, entendu ceci : à trente stades à gauche«’» nriiiríípíi, sur le continent-, cela ne signifie pas avant dans les terres. C’est pour opposer I le continent à ce qui est île. « (11) Sur la carte de M, d’Anville, Glympcs.