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de ses eaux. De là source dé ce fleure à Clitor ilV âvòit soixante stades (i). " ’ Des sources du Ladon il y avoit un chemin étroit qui conduisoit à Clitor, le long de YAroa- ! mus. On passoit près de Çlitór, un’fleuve ; de \ ìhêrne nom, qui se réndóit dáris YAfoàniusìi’en- ; viron sept stades de la ville. . : ’ J" V : i Clitor étoit dans íirté plaine entourée detólliîies. j Sur le haut d’une montagne, à trente stades de | là ville, les Clitoriehs’ávòient un temple en Thónneur de Minerve Çoria. Ici Pausaniás retourne à "Stymphale èk au mont Gérante. La ville de Stymphalus,qui existòit’au -temps de Pausaniás, étpifuné ville nouvelle ;.Tancienne n’existoit plus. II y âvoît une fontaine près j de cette ville, dont Adrien avoit fait couler les ’ eaux jusqu’à Corinthe. Gés eaux sormoiènt un petit lac pendant Thiver ; il grossissoit lé fleuve (i). ’. Après Stymphale- étóit Ale a, soumise alors aux ; Argiens, ainsi que Stymphale : il. y avoit trois, temples considérables. On a parlé précédemment d’une ravine près de i Caphya. ’ ! Pour empêcher que-les eaux qui se-trOuvoient tout auprès n’inondassent les terres des Caphyens, ! on avoit fait une levée. Eii-deçà étoit une eau qvù se cachoit fous terre, puis rêparoissoit au lieu j jiommé ífafi. Tout près étoit le" village de-KA-a/zw ;i là, cette eau prenoit un cours èk formoit la rivière, : de Tragus. La montagne de Cnacalus n’étoit pas éloignée de Caphya. Un peu au-dessus de cette ville étoit uné fontaine avec un beau platane sur ses bords : ils por-, toient l’un èk l’autre le nom de Ménélas. A un stade de Caphya étoit le village de Con- Jylea ; où étoient un -bois sacré èk un temple de Diane. - : U«e route de sept stades j èk qui alloit en descendant, conduisoit de" Caphya a’Nafi ; 6k cinquante Hades au-delà.étoit le Ladon. Quand on Tavoit. passé ’,' On arrivoit à un bois .-3e chênes, nommé.Sofòn-, par lés villages d’Argea,- de Lycoa (}) èk deScotane.í] y avoit un Chemin . qui conduisoit par le bois à la ville de Pfophis. A-peu-près à Textrémité du bois de Soron, on voyoit les ruines d’un village nommé Paies ; ’& ;, un peu plus loin celui que Ton appeloit Sira,. servant de limites entre les CTitóriensèk les Pso-| phidiens. La ville de Pfophis étoit considérable- :-elle-étoit -à trente stades de Sira. Le fleuve Aroanìus travèrsoit -cette ville ; 6k à peu de distance couloit YËrymanthus, qui avoit fa source au mont Lampea, con- (i) Pàyetle cours de cesseuyé plus bas,^_£.... ; 1 (2) On croyoit que ce fleuve se précipitoit soiis terre ; â’oû l’on disoit,qu’il passoit en Argolidè.^ .3) J’admets lè’changement de \-x--W«» :e_. XtixtcnSt. ’Géographie ancienne. Tome H. : sacré au dieu Pan ; il ’faisoit partie ; du.morit Ery- mahthus. <L’Eryrhànfe se jetoit dans TAlphée (4). Sur le chemin de Pfophis à Thelphufa (qui étoit à la %a\\c\\e-dêYErynmnthus)ìpR .-trouvoit (c i<\ sor lá’gauche-duLadon j le ; vÚlage âe’Tropaa (c) : tous-présiétòit un-bbis appelé Aphrodifium : c’étoit- 14 lès confins des : Psophidiénsék des Thelphusiens. . :..- :.-,._. ..., ; : :- ;. : :. .-_ : ;.-. ’Eë^territoire .de Thèlphuse étoit arrosé par le ’fleuve ’Arjen. -’-.. — . - II y avoit quarante stades dé Thelphufa à un ;villagéin’ommèìdans le teìte’Calúns. ; par quelques .comraentateursífí_i/_mjr ; (6) j. èk par -d’autres, Gaoïist d’après lEtienne deïyfance, qui nomme- ainsi -un village d’Arcadie,idii territoire ; :de Thèlphuse : il n’en existoit ìque les Jruines 1au temps- de -Pausaniás. _,.’ •’- Le Ladon, : comme on Tadit, commençoit sur le territoire dé Clitor. II passoit d’abord vers ; Leuca- - feus 8c Mefoboa, arrosoit Nafi, èk, vers Orya, le lieu nommé Hahins (oii.Caluns) ; puisil alloit aux Thaliada & vers un^temple de Cérès’Eleusiennë, : sor les ;confins du-territoire des Thelphusiens. Le Ladon laiffoit ensuite Thèlphuse à fa gauche. ; 77^/páíí/_t’"étoit :fur :une.hauteur : maisellé étoit en partie rujnéë au temps de Pausaniás, De Thelphufa, le Ladçn vehoit à Oncium (7) ; puis il reçevoit la rivière Tuthoa, qui s’y rendoit ;vers Heraa, sor les confins des Thelphusiens : on appeloit cet’endroit le Pedïon, pu,1a .plaine. Le. <Ladon íomboit-ensuite dans TAlphée, au lieu ap-’ pelé le Çoracôn.Nacsos, ou l’île des corbeaux. Heraa (c. ao"), .étoit bâtie sur la droite de TAlphée, en. partie sor le penchant d’un coteau, èk èn partie sor le bord du fleuye. II y avoit sor - le bord du-fleuye uirlieu destiné aux courses ; il étoit planté de myrtes èk d’autres arbres. A partir d’Hereea ;lorsque Ton avoir fait.quinze ; stades, on étoit sor les terres des Eléensl5 ék :Ton passoit le Ladon.,, .’._- -.. !.-- A vingt stades au-delà òn arrivoit à TEjrymaníhe . qui., selon les .Arcadiens, servoit^de-.bornes êntre . les Hérééns èk les Eléens. D’Heraa, si Ton passoit TAlphée, èk que Ton fît dix, stades dans la, plaine,,,on, arriy.pitTau-, pied d’une montagne, où Ton montoit par un chemin -d’environ Trente stades,- pour se rendre -vAliphera, ville abandonnée (8) lors de ;la fondation de.Mega- :, lopolïs. . - .’. :.. : - ; r : :’ :.’ :) (4) Ce que dit ici Pausaniás dés monts Pholoë V’à la droite de rErymarithe & du territoire dé Thelphufa, à fa gaUche, : supposeroit-ces lieux plus-près l’un de l’autre qu’ils n’étoient en effet. Mais il salit regarder ceci comme liné ihdicatíon’généràle. " ’••• ..-’.-’ ; (5) M. d’Anville l’a mis à la droite : c’est une méprise. (6) C’est le nom adopté par M. d’Anville. i ’_ - - - : " ’ (7)"M. d’Anville écrit Oncea : mais Pausaniás dit T» .yxiov. ’•. (8)’ Quoiqu’elle êût été abandonnée, il parois cependant qu’il y restòit èiicore un petit nombre d’babitans, conune ori le voit chapitre 27.