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Sur le chemin d’Heraa à Megalopolis, «n trouvoit Melanea(i). Au temps de Pausaniás, c’étoit un lieu désert èk submergé par les eaux. ’ _ A quarante stades au-delà étoit Buphagiutn : le ’Buphagùs, qui se jetoit dans TAlphée, y avoit fa source. C’étoit à cette,source_qu’étoient les limites des’Hèréens èk des Mégalopolitains. Megalopolis, dont’ le nom signifie la grande ville, avoít été bâtie par le conseil d’Epaminondas (2)". De la source du Buphagùs ( c. 28) on descendoit,an village.de Maratka ; de-là à uneancienne villei, deVenue village, èk nommé Gortys. 11 étoit sur un !, petit flénve, nommé,.près de.fa source, Lufius (3), ’ èk enfyhe’ Gofiynïus : de tous les fleuves c’étoit,, croyoir-on, célui dont les eaux étoient le plus - fraîches. Sa source étoit vers Thifoa (4), lieu voisin . des Méthydriens. L’endroit où il se rendoit, dans : ^’Alphée, se nommoit Rhatea. Thifoa étoit un petit territoire, près les bornes duquel étoit le village de Teuthis,. qui avoit été autrefois une ville. U y avoit encore plusieurs temples. .. : :.’ Sur le chemin qui conduisoit de Gortynéà Megalopolis, on voyoit la sépulture dés braves Arcadiens qui furent tués en combattant contre.Gléo- : mène : : ce tombeau se nommoit Parâbafium. Au- ParA’bafium commençoit une plaine d’environ soixante stades. .- Sur la droite on voyoit les ruines de la ville de Brenthe èk la rivière de Brentheatis, qui, à cinq stades : de-là, se jetoit dans TAlphée. • ’ - ..-’-'-Au-delà de TAlphée étoit le territoire de Trape^us,.. dont on voyoit encore-les ruines. . Si Ton descendoit (c. 29) de Trapeçus, en ayant le fleuvesor la gauche, on> trouvoit, non loin de ce fleuve, un vallon appelé Bathos-, où"tous les trois ans on célébrait des jeux en Thohnéur des grandes déesses. Là étoit une fontaine appelée - Qlympias-, qui étoit à sec tous les deux, ans.- Tout près étoit un terrein-d’où il s’élevoit dés feux (f). A dix stades dé Bathos étoit,une ville appelée Bafilis, ruinée au temps de Pausonias ; -- - • -’ Après avoir traversé TAlphée une seconde fois, (r) M-d’A'nviïïeé.rit’.flíe&ena» (a) On verra à l’article de cette ville les noms des -antres villes de l’Arcadiequt avoient contribué à son ; : agrandissement & à sa puissance., ;,- : (-3).C’estune faute dé gravure.sur la carte à M, d’Anville, où l’on lit ; Lusus.. ûn én verra la raison à son article... . - (4) Au temps de Pausaniás, il paroît qu’il n’y avoit,- plus de ville, mais seulement un petit territoire %ápta.,. «omme il le qualifie, chapitre 28 ; ’-. ; :( 5) K«t’wxis(7i’,»Tvi)c-,7r)iyír5’ii-íít)v’fiiiri. Je soupçonne que le feu dont parle Pausaniás étoit semblable à celui, qui se ..-.voit -,à. l&iPietra Mala & én beaucoup d’autres lieux ., d’Italie ; feu : qui n’est que du gaz inflammableen.action : mais cette substance, inconnue^ aux anciens,, l’a voit été jusqu’à nos jours, . . * . | on arrivoit à Tocnia, bâtie sur une couine, oc ?iors déserte. VAminius passoit au*as de la colline, et le jetoit dans YHeliffon, qui le rendoit a peu dedil’ tance dans,TAlphée. .„, L’Hélïsson commençoit à un village de^meme nom. Après avoir passé par les terres des Dìpeens èkdesLyçéates,èk par Megalopolis,,ù ie rendoit dans TAlphée. - -<•_•’ :’ :, La ville de Megalopolis, partagée parce fleuve, étoit fort ornée.- ., .N.JB, Routes de Megalopolis à divers lieux dfc ’TArcadie., 1°. En allant de Megalopolis (c. 34), vers la Messénie, on trouvoit, à sept stades de cette ville, un temple dont les divinités èk le territoire so nommoient Mania ;.à peu de distance étoit un lieu nommé Ace. n-_r De Mania (6) il y ávoit à-peu-près quinze stades jusqu’à Tendrait pù la rivière dé Gatheatas ayant reçu le Camion, se rendoit dans TAlphée. ’ . Le Camion prenoit fa.source dacs TEpytide (7). Le Gatheatas avoit la sienne dans le village de Gathea, au territoire de. Çrorni (8), quarante stades au-delà de TAlphée : on y voyoit à .peine quelques traces de cette ville. Dec. lieu au village dé Nymphas il y avoi ? ’ vingt stades ; c’étoit un lieu baigné d’eau èk rempli d’arbres. : - De-là jusqu’à Hefmaum’iï y avoit encore vingt . stades. Un Mercure sor une colonne y_ servoit de bornes ; entre les Mésséniens. èk les Mégalopolitains. . - II y avoit là deux chemins : celui dont on vient de parler conduisoit à Meffene ; l’autre conduisoit de Megalopolis à Carnasium,. ville aussi de la Messénie. . 20. En prenant ce chemin, à partir dé Mégalopolis, on arrivoit à TAlphée, à. Tendrait où le Malins èk le Syrus- s’y rendoient après avoir mêlé léurs eaux. Si Ton côtoyoït le fleuve" Malins, Fayarit à ’ fa droite (9), on- le traversoit après une route de trente stades,. 6k Ton arrivoit par un chemin difficile dans les montagnes, au lieu nommé Phadria, .qui étoit-à quinze stades de YHermaum. C’était encore là. les limites entre les Mégalopolitains èk . les-Mésséniens. Là étoit Un temple de la divinité que les Arcadiens appeloient Defpoïné, ou la Maîtresse. ’ ' ’ \’.r’.'j c. ’ ' -. - -— - ; : ____ " ",Jtè) On convient qu’il faut lire ainsi dans le texte, au lieu- de Ex. Mayri-diccv-, les Mantinéens n’étant pas de ce - côté. - .-....., (7) Je me conforme à la correction de Sylburge. i (S).J’adopte la correction de Sylburge.. (5). Amasée ajoute entre d ;ux parenthèses (seeuníùm . lavam ejusripam ), mais il a-tort : quand on va dansle sens : contraire à celui d’un fleuve, & qu’on le voit couler à droite, on est a\issi fur.la droite du fleuve. Si c’est ainsi ; qu’il, croyoit aider à .’intelligence du’jtexte, le moyen 1 n’est pas heureux, .