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GRANNONUM. Ce lieu, différent du -précédent, devoit être sur la côte de laYNo.rmandie, où se trouve aulfi Avranche.
GRANNOPOLIS. Ce mot, qui se trouve dans quelques auteurs, est une corruption de Gratianopolis.
GRANUA : la vie d’Antonin le philosophe, L. i, nomme ainsi un lieu chez les Quades. > GRANUCOMAT.E. Phne- nomme ainsi deux tétrarchies dans la Syrie. GRAOSGALA. Nicétas nomme ainsi un lieu qu’Ortélius croit être une ville de Phrygie. GRAOS-STETHOS, lieu particulier du territoire de Tanagre, selon Xénophon,hist. grac. L, r. GRASUS & GRYMNUS, campagnes de TÁsie mineure, auprès de Tancienne Troyes. Le fameux • cheval de bois consacré à Minerve, dont les poètes ont parlé, y fut construit, à ce que dit Nicandre, yt theriacis, 8c son fcholiaste, cités par Ortélius, thefaur. .. GRATIA, lieu de TAsie mineure, entre Claudiopolis 8c Ancyra, selon Antonin, itìnêr. à vin»tquatre mille pas de la première. Quelques exemplaires portent Cratia. GRATIANA, ville aux confins de TIllyrie, selon Pròcope, Ai/r. goth. L. i, c. 3. GRATIANA, ville de la Scythie, selon la notice de Tempire, fecl. 28. - GRATIANA, ville de la première Mcesie, selon la notice de Tempire, fecí. 30. GRATIANA : Ortélius, thefaur. trouve une ville épiscopale d’Afrique de ce nom, dans la conférence déCarthage. ^ GRATIANOPOLIS,viHéépiscopaled’Afrique, dans la Mauritanie césarienne, selon là conférence de Carthage, èk la notice épiscopale d’Afrique’. GRATIANOPOLIS, ville épiscopale dans la Chalcidique de Thrace. Philadêlphus, son évêque, souscrivit au concile d’Ephèse, tenu Tan 431. GRATIANOPOLIS ( Grenoble) appelée d’abord Cularo. (Voye^ cè mot dans la notice de la Gaule de M. d’Anville ). GRATIAR.UM MONS. Hérodote nomme ainsi une montagne d’Afrique, où est la source du Cynips. .---" GRAVASIANI : il semble, dit Ortélius, thefaur. que Castîodore, L. IV, n. 38, ait ainsi nommé un peuple d’Italie. ., GRAUCENII, peuplg de la Scythie, vers les sourCes du Danube, selon Apollonius, L. iv. . .GRAUCOME,villedei’Eihiopie,sousTEgypte, selon Pline,L. ri, c. 29. GRAVIACI, île entre le Muer èk la Drave, selon la table de Peutinger. GRAV11, peuple de THifpanie, dont Sinus Irálicus parle ainsi : Quique super Gravïos lucentes volvil arenas Inftrna popy.lis referens oblivia Lethis. L, i,v.a35 S-236. Y Et Liyr m, v. 366 : Et quos nunc Gravìos violalo nomine Grajunt (Enea misère domus JEtolaquc Tyde. C’étoit une colonne grecque établie en Espagne. On voit que ce peuple étoit sur les côtes baignées par TOcéan, au nord du Portugal actuel. GRAVINUM, lieu de la Gaule dont M." d’Anville croit retrouver la position dans celle de Grainville. GRAVIONARIUM, ville de la Germanie, ; selon Ptolemée. GRAVISCiÈ, ville de Toscane, sor la côte," auprès de l’embouchure de la Marra. Velléïus Paterculus, èk la table de Peutinger, disent Gravìfca au singulier. C’étoit une colonie. Outre le témoi-* gnage de Velléïus, nous avons celui de Tit’e-Live,, L. XL, c. s.p., qui dit que, sous le consulat de i P. Cornélius èk de M- Bcebius,181 ans avant Tére vulgaire, on mena une colonie à Gravisques, dans un champ d’Etrurie, qui avoit. été pris sor les Tarquins. ’ GREGARI, peuple de la Sarmatie, en Asie ; selon Pline, L. vi, c. 7. GREMELL./E,, lieu particulier de TAfrique propre, selon Antonin, qui, dans son itinéraire,, le met sor la route de Télepte à Tacapes,.à viijgt-’ deux mille pas de la première ; GRENT1US, ou ORENTIUS, heu d’Asie, dans la Galatie, sur la route de Claudiopolis à^Ancyre, à vingt-quatre mille pas de cette dernière, selon Antonin. GRÈPHIS. Selon quelques éditions de. Pline, L. iv, cy, c’étoit lé nom d’une, ville de Grèce, dans’la Béetíe. GRES1NUS, ville de la Ghersonnèsc, selorí Etienne.le géographe, qui.cite Ándrotion. -, . GRËSTON1A, petit pays de Grèce, aux con-. fins de la Thrace èk de la Macédoine. Thucydide, L. 11, le joint avec Anthemus & la Mygdonie. U étoit au nord de TAmphaxitide. GRIN ACI, nation de la Scythie, entre le peuple" Saca., dans le voisinage des Massagètes, selon Ptolemée,’ L. ri -, cY 13. -. - ’ GRINNES, poste des Bataves dans l’île de leur nom. Les auteurs ne sont pas d’accord sor fa position. Tacite en parle, mais sans rien indiquer par rapport à son emplacement. Mais la table théodosienne donnant xvm milles entre Cafpïngium èk Grinnes, èk vi entre Grinnes èk un poste appelé, par rapport à Novìomagus, Duodecimum, M. d’Anville croit devoir fixer la position de Tancien Grinnes aux environs de Ticl sor le Wahal.,r J’avois d’abord adopté le sentiment de M. d’Anville sor la position de ce lien. II le place sur le Vahalis, dans Templacement de Tiel ; mais, en examinant dans Thistoire de la guerre de Civilis,’ on voit que ce fort fut un des quatre dont il fit faire Tattaque en même temps, èk que fa position.étoit au nord du Rhin ; on ne peut guère doutsr que
