Page:Encyclopédie méthodique - Manufactures, T2, Sup.djvu/26

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Quant aux remplacements ; oo n’a pas même coofidéré s’il& éroient nécell’aires, li, par hafard, ils ne feroien~ point indifpenfables ; on n’a point imaginé de le fuppofer, ni d’en propofer aucun. Cependant, il paroît qu’un des grands objets de l’affemblée nationale fera de trouver le moyen de fuflire à ricnmenfe befoin d’argent.qu’exigent nos terribles dépenfes, & fur-tout nos dettes.

J’ai propofé, pour le foutien des manufaélures de Lyon, fa foppreffion des oélrois de ~ette ville fur les matieres premieres de fes fabriques, — &. fur les dettrées de premiere néceaicé ; mais, en même temps, j’en ai propofé le remplacement en tout ce qui eft néceffaire, de la maniere, ce me (çmhle, la plus juile, la plus équitable, & la moins onéreufe â tous —égards. ( 1)

Je me permettrai encore quelques obfervations relatives aux cahiers qni ont paru en foule dans le même temps ~ue les brochures donc je viens de parler ; mais je ne m’attacherai feolement qu’à ce qui concerne les manufaélures & le eommerce. • Par-tour, fans doote, li les vues ne font pas toujours juftes, les intentions, du moins des l ::orps, compagnies, comnumautés, quels qu’il6 foienr, les intentions, dis-je, · font toujours droites & pures ; c’eft ma fuppoficion ; je pars d’après. Si le contraire étoit .arrivé quelquefois, ce n’auroit · jamais pu être que par on abus de confiance de la part des rédadeurs, qui certainement n’auroienc pas iilors expofé les opinions & rendu les fenfimems de ~urs commettants,

Mais il eft pne gr ; mde méprife que pre(que toDt le monde patoît avoir parrag.ée • c’eft d’avoir çonfo(Jdu la Nation, l’Etat, le ( ; 1uvemement & l~AJminjftratù : m ; c’eft d’avoir ÏJDaginé que les é~ats-généraux datfent ~n~rer danJ tops les détails de l’adminfftration, doifent fuivre toutes les opérations du pouvoir exécutif, & du trent tracer un· plan de J..a march~ partiçuliere dans chaque partie civile ; randis qu’ils font ·faits pour s’occu~r ~[entiellem~n~ de tou~ c~ qui ti~n~ ~, la légijlation, ~ tour ce qui conftirue le eouvememen, ,

D’après ce~ premiere erreur, OJl a entall’é tons Jes objets de. dîfcuffions & de ~n ; 1andes, fans diftinél : ion de ce qui appartenait privativement à l’un ou à l’autre ~ fans (onger à en faire le départ, pour qu’jls fulfent traités chacun en temps & lieux ~pport.uns.

A Amiens, les perrpquiers pré~e~dent que les états-généraux prononcent contre les chambellans ; ici, on leur demand~ de fupprimer tel péage ; là, de faire tel chemin • les marc~ands de Lyon veule~ qu’ils s’ocçupen~ de ia m<Jrque des toiles : ainli du refie. · Que des hommes privés, qui n’ont aucune idée étrangere à leur intérêt propre, que des corporations, dont l~s membres, ne connoilfant que h : ur étac, n•ont jamais comparé de grand~ objets encr’eux, n’ont ja~ais apperçu ni foupçonné les rapparts des parties d’adminifiration, la nécefficé d’envifager toutes ces relations, pour ne pas faire , !’un petit bien i(ol~, appaJ"ent • un m~ réçl & géoér.al ; que ces corps & ces parti. ( 1) Voye1:BeNNITBlJI i/.ag. 3J; D11 tiiMfts tl1 l• tllt ! IMIUI tl11 11mnurç1, &t. Tome II. Partie •

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